Lying is BAD... (Game inside)

 Ce qui surprend toujours la Baronne, c'est l'aptitude au mensonge de certains de ses interlocuteurs. C'est surtout leur capacité à croire que la femme est un être crédule...

Donc petit jeu, une surprise pour celui ou celle qui trouvera l'erreur grossière de ce petit menteur.

De...wait for it...nied (2 le retour)

"Quand on a trouvé le bon filon, ce serait con de creuser à côté"

La Baronne tient sincèrement à remercier Mister Banana pour ce relent de poésie...

Rappelez-vous: nous avions laissé ce jeune homme hier soir sur sa faim, sans réaction baronnesque, ce qui ne fut pas le cas sur  FB 

ainsi que sur le blog ..Si seulement il avait su....

 Il n'aurait jamais retendu le bâton pour se faire battre...

 19h44 arrivée d'un sms, la Baronne a bien dit SMS, et pas mms (elle sent déjà poindre une pointe de déception chez vous lecteurs...)

Elle disait donc arrivée d'un SMS, chargé de romantisme et de poésie si propre aux carnassiers modernes..

" Bon ben apparemment ma grosse queue ne t'a pas séduit."

 Évidemment pas de réponse en direction de Bezons (juste pour rappel)

10 min plus tard, nouveau sms

"e"

Correction de la faute d'accord un peu plus haut, bah oui mon petit canard, comme si un français correct pouvait faire changer d'avis la Baronne.... No comment...

De...wait for it...nied!

La Baronne recevait (elle fait actuellement une pause shopping) de temps en temps des charmes.

Eh... ouais chers lecteurs, ça peut en surprendre certains, et en particulier l'abruti de première qui devant le refus baronnesque de prendre un verre avec lui, faisant suite à une conversation insipide au possible doit-on le spécifier, lui a rétorqué que "compte tenu des statistiques calculées selon le rapport visites/charmes reçus, elle (la Baronne) ne pouvait pas vraiment se permettre de refuser un rencard"

18% de charme soit moins d'un charme toutes les 5 visites...

là c'est officiel, le statut vieille fille titille la Baronne...

Tu sais quoi mec et bah elle se permet même de refuser certains de ces charmes...L'effrontée!

On frôle presque l'inconscience en cette période de crise célibatique (ouai...La Baronne invente aussi des mots!).

Parfois certains charmes restent sans rencontres, on papote pendant des plombes et puis finalement on n'a pas vraiment envie de rencontrer l'autre, donc on met de côté le numéro de téléphone, et un soir, Oh Surprise, un sms vous retire de votre torpeur...

 

Ce soir, une fois n'est pas coutume, la Baronne écrit en flux tendu, sms, article en fabrication et livraison à vous lecteurs adorés.

Pourquoi? Et bien parce que!

 

Il faut dire que celui là est gratiné, pas dans le genre exhib' (quoique) mais dans le genre "qui te prend pour une idiote"

Tout commence par un sms anodin, bien évidemment, il ne faudrait pas effaroucher une Baronne.

Hello, comment ça va toi? Quoi de neuf? Toujours célib?

Coup de bol, Monsieur est toujours présent dans la base de donnée baronnesque.

Bien et toi? tu viens de retrouver mon numéro?

S'ensuit une série de sms plutôt banale, à base de job debriefing, family & relationships debriefing...

(une vingtaine quand même)

Quand enfin la conversation semble prendre une autre tournure...

Pas celle attendue par la Baronne doit-elle vous le préciser.

Mister Banana attaque par une demande de photo, il lui manque visiblement certaine base d'éducation puisque l'emploi de terme tel que s'il te plaît est complètement absent. La Baronne disposant d'une photo ne permettant pas à son interlocuteur d'avoir une imagination débordante, répond à la demande.

Réaction:

j'adore, j'avais oublié que tu faisais un bonnet C-D 

Ok,..Grande classe... 

Une vague impression d'être une laitière sur un stand du salon de l'agriculture vient d'effleurer la Baronne...

lui: " j'habite Bezons, et te moque pas"

Ok...Le monsieur utilise les images subliminales "au cas où" la Baronne serait trop idiote et n'aurait pas compris la direction prise par la conversation, sympa de préciser son lieu d'habitation, il faut juste laisser  au bureau de la vente à distance  le temps de vérifier que tu rentres dans le périmètre de livraison....(joke inside)

elle: " je ne me moque pas, tu as fait beaucoup de rencontres?"
lui: " oui, pas mal d'anecdotes croustillantes, beaucoup de plan Q"

enfin une allusion claire et franche!

elle: " moi aussi et quelques jolies histoires heureusement!"
lui: " ton dernier câlin date de quand?
elle: " 1 mois...et avec un "amoureux" pas un plan glauque"
lui: " c'est vieux" 

MERCI de remuer le couteau dans la plaie...

lui: " tu veux qu'on se voit?"
elle: "pour?"
lui :" rire, partager, tendresse" 

Oh que c'est moche de mentir...

elle : " et accessoirement sexe?"
lui: " oui si feeling" 

Et bim!! Le grand retour du BFF de la Baronne, le Feeling, avec un grand F comme dans Fuck, ne servant qu' à justifier qu'un plan cul reste un plan cul...bref...

La Baronne tente alors d'expliquer avec diplomatie que MERCI MAIS NON MERCI!

Mister Banana clôt alors la conversation, prétextant que la Baronne ne souhaite pas le rencontrer (surtout ne pas finir en position horizontale tu veux dire) et qu'il n'est pas très sms (investir autant de sms pou un résultat nul, oui, on le comprend, il vaut mieux arrêter les frais).

La Baronne lui précise le fond de sa pensée, sur le respect de la femme, sur le charme des jeux de séductions, bref un langage qui ne va pas vraiment lui parler malheureusement et qui va inspirer cet article.

Après 15 minutes de silence, livraison de sms.

lui: " Comment te faire changer d'avis?"

La Baronne se préparant à l'estocade finale, n'eut pas le temps d'envoyer son message qu'une petite surprise arrivait....

Âmes sensibles...

Photo réellement reçue le 26/03 à 21H24

Vous aurez tous compris d'où lui vient le surnom de Mister Banana...

Du coup les mots manquent en Baronnie, elle reviendra cependant sur le sujet des sous-vêtements masculins dans un prochain article, pour vous expliquer certaines petites choses les mecs....

.

Vie de Garces...

La Baronne dit souvent: 

" Ce n'est pas parce qu'une déconne, qu'on est toutes des connes"

Bon et bien parfois elle ferait mieux de s'asseoir sur ce qu'elle dit parce qu'en parcourant ce site, une nouvelle facette de la femme au sens de la garce (celle pour qui elle paye en général...), la vraie vient de lui sauter au visage.

Certains le méritent, mais pour d'autres c'est vraiment raide...

Bon bah avec tout ça, on (les gentilles) n'est pas sorties de l'auberge...

Du rififi chez les ovaires!

Ce matin, découverte d'une petite pépite en devenir, sur un thème récurent aux trentenaires, le désir d'enfant!

"J'ai décidé d'ouvrir ce blog pour partager avec toutes celles qui le souhaitent, le bruit de leurs ovaires, le tic-tac de la fameuse horloge biologique, les doutes et aussi les espoirs.
Ce blog s'adresse aux nénettes casées qui ont un Jules réticent, aux trentenaires célibataires qu'on harcèle de question du genre "et toi? Toujours célibataire? Faudrait voir à se dépêcher si tu veux un grumeau..." Ainsi qu'aux hommes, qui pourraient bien aussi nous expliquer ce qu'ils ressentent."

Alors  les petits choux, foncez sur le blog d'Amorolin! Elle a elle aussi ce petit style décapant si cher à la Baronne, qui vous fera déculpabiliser d'avoir cette foutue horloge biologique collée aux fesses (la rédaction a hésité un instant avec un mot plus cru mais on sait se tenir en Baronnie, nom d'une pipe!)

Pour y aller on suit ce lien s'il vous plaît!

http://www.durififichezlesovaires.over-blog.com/

Et Amorolin, ma bichette, plein de belles choses pour toi!

Le walk of Shame de Liwayway

Lorsque l'idée de ce blog a germé dans l'esprit de la Baronne, elle le voyait comme un lieu de partage d'expérience, la sienne et celles de ses copines.

 La Baronne en rêvait, Mademoiselle liwayway l'a fait. 

• Pour t'accompagner dans le walk of shame, je vais te raconter celui qui a été le pire pour moi :
  
  Tombée amoureuse d'un parisien que je fréquentais depuis quasiment un an, par intermittence (vu la distance), lui me considérant comme une amie/confidentewithbenefits (conscient de mes sentiments) et moi tentant de le considérer de même, je décide un jour de débarquer chez lui en guêpière/basblanc/imperméable.
  
  Je sonne, il ouvre, agréablement surpris, on se saute dessus, pause verre d'eau et vibrotéléphone de merde.
  Sourire de sa part.
  "Pourquoi ce rire ?"
  Biatch (plan cul n°646753) est sur le point d'arriver, elle attend à la station Gobelins que je vienne la chercher, elle vient de la banlieue et c'était son dernier RER donc elle va devoir dormir ici.
  AH.
  "Mais ne t'inquiète pas, première arrivée première servie, elle dormira sur le canapé". (Sweet isn't it ?)
  On va donc main dans la main (oui oui) chercher biatch, moi toujours affublée de mes sous vêtements.
  Choc de Biatch nous voyant main dans la main. Tirage de gueule pendant tout le chemin, regards noirs interrogateurs envers Jules.
  "C'était une surprise je n'étais pas au courant".
  Comme une bonne poire je confirme.
  
  On se retrouve donc tous les trois debout dans l'appartement de Jules, ambiance iceberg. Biatch en entendant mon prénom demande "vous êtes meilleurs amis vous deux c'est ça ?"
  Moi ne voulant pas répondre à cette question, surtout n'en connaissant pas la réponse étant donné l'ambiguïté de notre relation (un mois avant il m'emmenait skier chez sa mère m'embrassant devant elle) je laisse le soin à Jules de répondre.
  "Oui c'est ça".
  "Bon, ok... Et euh, qui va dormir dans le canapé ?" (sous-entendu qui ne va pas baiser le monsieur ?)
  Echange de regards entre Jules et moi "TOI".
  
  Tentative slut-esque de Biatch pour trouver son compte "Et Liwayway, tu es bi ?"
  ABSOLUMENT PAS.
  Température de la pièce : zéro absolu.
  
  Jules essaie de détendre l'atmosphère en mettant un épisode de Dexter.(lol)
  Je te laisse imaginer le burlesque de la scène : assis tous les trois sur un clic-clac, Biatch, Jules, et moi en guêpière et en bas.
  Jusqu'ici la singularité du tableau me plaçait en position de femme dominante.
  
  Tout bascula lorsque Jules eu la ô combien prévisible idée de caresser la cuisse de Biatch -qui toujours énervée mettait ses jambes dans la direction opposée de mon mormon d'ex- jusqu'à ce qu'elle se laisse faire.
  A ce moment là j'aurais dû partir marquant littéralement et manuellement mon territoire sur la joue du "héros", mais le masochisme féminin m'a faite rester pour voir jusqu'où irait la connerie de monsieur et s'il avait encore un minimum d'estime pour moi.
  VERY bad idea.
  
  Pause toilette entre deux épisodes pour lui, toquade pseudo-argumentative pour Biatch : "Vu que tu vas l'avoir pour toi toute la journée demain, tu peux ce soir peut-être dormir dans le canapé ?"
  Culotée la demoiselle, enfin ... plus pour très longtemps.
  Evidemment, j'ai répondu"je ne crois pas non".
  Jules décide de déplier le clic-clac (sens-tu ce doux fumet de Liwaywaysefaitprendrepouruneconneparcequ'elleleveutbien titiller les narines ?). On continue le visionnage, moi bouillante de fureur, échangeant des sms avec un ami pour lui raconter la situation.
  
  A mon tour de mettre cher à Jacob (Delafon). C'est du moins le joli prétexte inventé pour m'isoler, me calmer et tenter d'écouter mon pote me conseillant de fuir tout de suite.
  Une fois ressaisie je retourne au salon, que vois-je ? Deux silhouettes l'une sur l'autre en train de s'embrasser.
  OUCH.
  Je m'installe, résolue à tant qu'à faire les emmerder, raidement assise à coté d'eux.
  60°C... 70°C... 72°C... Jules me tire en arrière pour que je les rejoigne ...BIM 100°C mon cerveau se remet intantanément à bouillir.
  Cette fois çi, la soupape d'insécurité a sauté, je décide de me lever, me rhabiller, préparer mes affaires dans la chambre et partir.
  
  Jules a senti le vent tourner, je l'entends marmonner avec Biatch, mon énervement est tel que tout son devient inaudible.
  C'est quand je suis sur le départ qu'il vient dans la chambre pour m'annoncer "mais qu'est-ce que tu fais ? C'est bon, j'ai réussi à calmer l'autre nympho, je lui ai dit que c'était avec toi que j'avais envie de dormir, passer la nuit."
  Je me CASSE (il est donc deux heures et demi du matin).
  Monsieur se vexe et balance "moi au moins quand je fais des surprises elles sont réussies" (cf un débarquement inattendue de sa part un mois plus tôt chez moi, à l'autre bout de la france pour m'amener au ski, une ancienne surprise foirée de ma part).
  Bien sûr, il ne cherche pas à savoir comment je compte rentrer, ni où.
  
  Taxiiiiiiiiii !!!! Et direction chez le pote qui me disait de dégager le plus rapidement possible.
  
  Walk of shame tu disais ?

Les annonces déroutantes (2)

Il y a parfois des poètes dans ce supermarché... 

Une petite surprise pour celui ou celle qui trouvera ce qui a interpellé la Baronne!

The walk of shame...

Pourquoi un article est-il difficile à écrire?

1. parce que le sujet abordé touche un BME (Beyond My Expectation) et a souvent pour objet un chagrin (de plus ou moins longue durée)
2. parce que le sujet abordé parle du côté moins chou de la Baronne (et qu'elle n'aime pas ça)
3. parce que le sujet abordé heurte de plein fouet la fierté de la Baronne... (no comment)

Et ce soir nous touchons à la pire des raisons, la 3... La Baronne demande donc à ses lecteurs de faire preuve d'une compassion extrême, d'une empathie démesurée, parce que ce soir elle vous emmène sur son Walk of Shame..

 Mais qu'est-ce que c'est? 

Le « walk of shame », c'est la marche post-coïtale, le trajet qui sépare l'appartement de son partenaire sexuel du sien. On le reconnaît aussi à:

1. une honte extrême
2. l'impression d'être une pauvre gourde
3. l'envie de pleurer et de raser les murs

Maintenant que nous sommes au clair avec ce concept il est temps de se lancer...

La Baronne rencontre dans son supermarché habituel, un charmant produit (comme d'hab') bouille de gendre idéal, délicat, posé (au vu des évènements elle a clairement manqué de claire-voyance, mais ce n'est pas la première fois, ni la dernière non plus). 

Il faut dire que le-dit jeune homme porte un prénom très mais alors très trompeur...il s'appelle Roméo, (oui ça a aussi surpris la Baronne dans un premier temps, mais il lui a expliqué qu'il était portugais et qu'il s'agissait un prénom courant dans sa famille...ok si cela lui fait plaisir)  et oui une fois n'est pas coutume pas de pseudo pour lui, il n'en mérite pas. 

Roméo pour une fille fleur bleue comme la Baronne c'est un peu du rêve en barre, seulement dans Roméo et Juliette l'histoire se termine mal.

Schéma habituel dans les relations 2.0, découverte par mails, puis par téléphone ( rien de transcendant malgré tout) et enfin le moment de la rencontre, un 14 juillet, comme si la Baronne avait besoin d'une date si aisée à se rappeler pour se souvenir de cette soirée.

Invitation à dîner chez les Montaigu, en tout bien tout honneur évidemment...

Arrivée au mauvais moment, monsieur changeait ses draps ( un message subliminal sûrement), il est visiblement tout gêné, lui propose un verre sur sa terrasse, juillet étant frisquet il lui prête une veste et en  la lui posant sur les épaules il l'embrasse dans le cou....(on vous entend en Baronnie crier au cliché)

Et puis là, sans s'en rendre compte les voilà tous les 2, quasi nus sur le fameux lit....Quand elle y pense c'est d'ailleurs fou la vitesse à laquelle un homme devant une fille pas vraiment timide arrive à ses fins...

Première surprise Roméo est peut être portugais mais il est imberbe (cela aurait du lui mettre la puce à l'oreille, mais encore une fois la puce fut écrasée sans ménagement...)

Et ce qui devait arriver arriva, ils n'ont pas fait l'amour, pour cela il faut de la complicité, ni une bonne partie de jambes en l'air pour ça aussi il en faut, avec encore plus de respect, mais du sexe pour le sexe, bref rien de joli ni de satisfaisant  pour les deux partenaires.

Jusque là rien de bien grave, la Baronne vous le concède, si ce n'est que dans la foulée, une conversation téléphonique (sans sonnerie au départ), occupe notre Roméo. 

Une de ces conversations 911, sauf qu'une femme est un peu plus intelligente et envoie discrètement un sms à une copine qui la rappelle vraiment.

Voilà donc le Roméo en train d'enfiler baskets, pull, de chercher ses clefs de voiture...Vraiment? le coup de l'urgence? La Baronne a-t-elle l'air d'une idiote?

Il raccroche, baragouine un pipo digne d'un ado, mal préparé, prétextant une urgence familiale: sa sœur serait bloquée dans son appartement, son ex l'attendant visiblement au pied de son immeuble...Soit...

Il s'excuse sans y croire, d'écourter la soirée, et tend sac à main et clefs à la Baronne puis la pousse sans ménagement dans l’ascenseur...

La Baronne durant la descente reprend ses esprits, et constate avec effroi qu'elle a oublié sa montre, appel au dit goujat, pas de réponse (surprenant...).

Retour en ravalant ses larmes, agacée par sa naïveté, son absence de réaction et cette foutue absente au poignet, pour le lui rappeler.

Arrivée en Baronnie, check de boite mail et surprise 10 min après notre séparation, Roméo Montaigu  m'explique que durant le trajet (comprendre l'aller-retour, Levallois-14ème, il la prend vraiment pour une imbécile) il a pris la décision d'en rester là (sans blague?) et lui promet d'envoyer la montre dès le lendemain....

La Baronne a attendu, relancé, de plus en plus agacée par le personnage, mais rien n'est venu.

Elle jura mais un peu tard qu'on ne l'y reprendrait plus....

Epilogue:

9 mois plus tard et après une énième relance, un peu plus musclée, comprendre que la dite montre allait être récupérée par le contingent masculin de la Baronnie, la lâcheté de ce Roméo a encore atteint des sommets.

 "Hello, entretemps ai déménager et n ai pas retrouve la fameuse montre. Sorry et oublies mon numéro merci"

Comment faire passer la Baronne trop chou en mode dragon en 1 sms...

réponse de la crémière au crémier

" La lâcheté et le mensonge seront vraiment les adjectifs qui te correspondront le plus, [passage à propos de la dite montre], c'est dommage d'avoir rendu les choses si compliquées, mais ne t'inquiète pas ton numéro n'a plus aucun intérêt pour moi, tu seras juste un magnifique nouveau sujet d'article, mon poignet vide me rappelant ton bon souvenir. merci pour l'inspiration :-)"

Parfois la Baronne se fatigue à écrire des pavés à de petits enfoirés qui ne trouvent à répondre qu'un "je m'en contrefou". 

Seul point positif, le cold case "Roméo" est enfin bouclé, et la Baronne le sait, il lui reste un bon paquet de cold case à résoudre....et elle en fatigue d'avance...

A new beginning!

Fin du déménagement & reprise de l'écriture et cette fois ci on s'y tient, ce n'est pas faute d'avoir des choses à vous raconter, mais la Baronne a été prise d'un flegme tout britannique! (Ou alors un manque flagrant de confiance en elle...allez savoir)

 

So on oublie les longs mois de silence et c'est parti!

 

NDLR: Toutes les histoires  racontées sur ce blog sont basées sur des rencontres qui se sont réellement passées , mais comme dans tous les récits à force d'être racontés (et mes copines en savent quelques choses) elles finissent par intégrer une part de fiction.

NDLR (2):  ah oui et  pas d'ordre chronologique pour les histoires, elles arriveront selon mon humeur :)

L'annonce Baronnesque

La Baronne parle souvent des annonces des garçons et sera amenée à en parler encore plus régulièrement, mais qu'en est il de la sienne?

En exclu chers lecteurs l'annonce!

 

Jeune ( pas femme enfant) femme (statut confirmé par la photo en nuisette, là certainement par provoc') dotée d'un optimisme  à toute épreuve (jusqu'à maintenant), se demandant clairement si le shopping est THE méthode pour rencontrer le BME de ses rêves(Beyond My Expectation) et non le prince charmant cherche:

- break volvo full option, golden retriever et le futur père de ses enfants..... (la bonne blague)

non j'aimerai

- un garçon capable de comprendre qu'une fille peut être tendre, sensible et câline sans pour autant être amoureuse de vous.... (dès le premier soir évidemment, les filles sont tellement fleur bleue et aiment tellement vous mettre la pression et s'imaginent mariées et enceintes tant qu'à faire...)
- un garçon qui ne colle pas d'étiquette dès le premier mail, (perso en rencontrant quelqu'un dans un lieu dit "classique", j'ai jamais su avec certitude ce qui pouvait vraiment se passer, si vous oui donnez-moi la recette!...)
- un garçon qui comprenne qu'être coquine, mutine et parfois "céder" le premier soir ne fait pas de nous des filles "faciles"
(c'est ici que je dois parler de feeling?)
-  un garçon n'ayant plus de problème avec son ex ( ce n'est pas parce qu'une déconne que toutes les autres sont des connes...)
- un garçon pas un Homme avec un grand H qui souvent signifie qu'il est full option (femme + enfants) donc un vrai célibataire! L'infidélité me rend allergique!
- un garçon plus courageux que moi :)
- un garçon juste bien dans ses baskets, qui a envie de voir où le vent le porte, si tu étais drôle et sociable ce serait un vrai plus!

j'avais jusque là un laïus concernant les fautes d'orthographes, le tunning, l'âge....en vain, je fais moi aussi parfois des fautes d'orthographes, j'ai installée un porte fleur dans ma voiture et parfois certains hommes de 25 ans ont plus de maturité que d'autres plus âgés donc finalement à quoi bon :)

 

Bon pour être tout à fait honnête la Baronne se demande si elle n'aurait pas du garder la première beaucoup plus culcul la praloche, compte tenu des résultats plutôt médiocres de celle-ci....wait &see!

Les annonces déroutantes (1)

Et pour le plaisir des yeux son annonce!!

 

"Mes chères, comment le nier ? Nous autres mâles cherchons avant tout à vous saillir. Oui, c'est un secret de Polichinelle et si vous me permettez un raccourci, c'est grâce à ce tempérament mesquin et répugnant que notre sale espèce se perpétue depuis des millénaires. Mais si vous me permettez encore, à lire vos profils, comment nier que la plupart d'entre vous ne cherchent ni plus ni moins qu'un caniche ? Il faut être comme ceci ou comme cela, il faut être à l'image de sa future maîtresse (le vocable n'est pas le fruit du hasard) : sociable, sportif, voyageur, positif, ambitieux ? Reste à s'entendre sur la longueur du poil, l'âge et le pedigree.

Mes chères, vous me désespérez, mais j'ai quand même envie de coucher avec vous. Enfin pas toutes.

Toi, là, qui n'aimes pas « te prendre la tête », ou bien toi – oui, toujours toi – qui balances cette citation de Musset et la dissémine comme une épidémie de gastroentérite en plein hiver, ou encore toi, future harpie qui rêves de fonder un foyer et refuses catégoriquement de perdre ton temps avec des « plans cul » (pour y céder continuellement) et méprises les menteurs (pour n'avoir finalement d'oreilles que pour leur baratin), regarde-toi un peu dans l'écran de ton iPhone, n'as-tu pas l'impression de ne rien mériter de mieux que ces saletés qui te répugnent ?

Quant aux autres... où sont-elles ?

Photo pas contractuelle pour un sou.

Sa shopping-list :
Une femme assez belle pour flatter mon orgueil, suffisamment intelligente pour ne pas s'offusquer de ce qu'elle vient de lire, et surtout qui aime baiser, et ne s'offusque pas de ce détail non plus. "

Les AAA en pratique...

Après vous avoir enfin expliqué qui étaient les AAA, il est grand temps de vous démontrer leur solidarité.

 

Flashback sur Mister Maki, rencontré via une séance shopping, charmant jeune homme grâce auquel la Baronne est passé par les 3 stades (de Florence Foresti) en moins de 7 jours: craquage, soulage, largage...

Ce que l'on oublie assez facilement, c'est que si l'on peut rencontrer des garçons via ce site , nos copines peuvent également les rencontrer, la plus part du temps c'est une source inépuisable de discussion parfois cela nous touche plus que pour d'autre et pour Mister Maki bim!!! c'est tombé sur Mademoiselle TropChou.

 

Un soir sur le tchat FB, Mademoiselle TropCHou m'attrape:

 

MTC: "coucou trop marrant t'apparaîtsdans les rivales sur adopte pour Mister Maki looool"

LB: "han tu l'as vu? merde ça me ferait quelque chose, je suis sortie avec j'aurais pu être amoureuse mais visiblement il veut s'amuser"

MTC: " Ahhhh non pas vu encore et je ne le verrais pas du coup !! Et j vais en profiter pour lui dire qu il a été méchant sans citer de noms :-)"

LB: " t'es trop choupinette!"

Mademoiselle TropChou porte bien son nom, et elle tient parole!

Non contente d'avoir refusé de le rencontrer, elle a tenu à lui préciser qu'il avait été méchant avec une de ses copines, ce qui justifiait sa mise en quarantaine, le pauvre chéri cherche toujours...(il y a du en avoir un paquet derrière la Baronne...).

 

Lors du dernier meeting des AAA, il a été décidé qu'il y  avait effectivement des garçons dis  "intouchables", parce que faut pas pousser quand même!

 

Mais les AAA c'est aussi tout un art pour remonter le moral quand lassée la Baronne a envie de baisser les bras.

Quand rien ne va plus, qu'on se croit bonne pour le couvent, il y en a toujours une pour te dire les mots qui te font rire et te donne envie de repartir le cabas à la main:

 

Miss Aimi :"  Moi si j'étais un mec, j'aurais envie de te pécho parceque je serais certain de toujours avoir des défis à relever"

 

Et bien voyez vous ce genre de petites attentions ça vous met du baume au coeur, et ça vous évite le suicide par Nutella ou Ben&Jerry's  donc ça vous permet de ne pas trop grossir donc vous rester potable sur le marché des célibataires parce que les filles des AAA le savent bien il faut être canon comme à 20 ans même si on en a 30 avec les mecs maintenant !

Les AAA

Chers lecteurs, chères lectrices, vous vous souvenez tous de Barney. Et bien non content d'avoir marqué la petite vie de la Baronne, il a permis à cette dernière de rencontrer des copines, solidaires dans leur recherche du BME!

 

La rencontre avec les filles est une histoire rocambolesque et qui se résume presque à une soirée sur la page FB de Barney ( L'Homme en commun).

 

Ce dernier en voyage en Asie pour changer, avait visiblement fortement contrarié une de ses conquêtes, une de celle n'ayant pas compris le message pourtant très clair de ce séducteur, le fameux "sans prise de tête".

Barney est un petit papillon qui aime batifoler, se promener,  il collectionne les femmes, les canettes, les casquettes et les billets d'avion. Barney est un piège à filles, un joujou extra et reste malgré tout attachant, du moins pour toutes celles ayant compris et accepté son mode de fonctionnement, très particulier ,la Baronne vous l'accorde, un mec tenant une liste de filles devrait normalement nous faire flipper ou mieux fuir, sauf si cela reste une légende urbaine...

Ce qui était le cas jusqu'à cette fameuse soirée...

 

Mais revenons-en à nos moutons!

Ce soir là, la Baronne papote avec Barney en transit avant son vol retour pour Paris, un vol long tres long...

Tard dans la soirée connexion sur FB (la Baronne est un peu geekette sur les bords mais l'assume), stupeur ET hallucination sur la page de Barney: ce dernier est nu comme un ver, visiblement très très content (enfin pas certaine que cela dure mais bon....) et 3 posts longs voir très longs sont publiés contenant  une liste de numéros suivis de prénoms, de date et de taille de soutien-gorges! Or il est de notoriété publique qu'il est dans un avion!!

 

Les premières conclusions tombent sous le sens, Barney aime les femmes, les femmes féminines et surtout les femmes qui ont de l'humour, enfin pas toute...il s'est visiblement plantée sur sa dernière conquête...La preuve avec cette vengeance puérile.

La Baronne qui porte le numéro 76  fait alors la rencontre des numéros 10, 72 , 78 et quelques autres, et va passer le reste de sa soirée à papoter de tout et de rien sur la page de Barney .

Le ton est lèger et agréable et nous pensons à l'iphone de notre "hôte malgré lui" qui, à l'atterrissage a du exploser avec nos presques 600 commentaires.

Au grand damne de la pirate éconduite par notre serial lover, et malgré ses tentatives pour plomber l'ambiance qui rêgnait ce soir là,  elle n'a pas réussi à freiner la constitution d'un petit groupe de filles célibataires,féminines et ayant de l'humour (très important de le rappeler): les AAA.

 

Les AAA s'associent depuis lors, en partageant leurs expériences avec les garçons, les petits coups durs, les chagrins, les incompréhensions, et surtout leurs attentes. Avoir une soirée ou un café entre AAA est un vrai petit bonheur, une bouffée d'air frais dans ce monde impitoyable du célibat...

 

La Baronne vous adore les poulettes!

 

Le roulage de Maki...

...ou comment apprendre à se taire si on ne veut pas tout faire foirer!

 

Il y a quelques semaine la Baronne rencontre dans son supermarché  virtuel un jeune homme au demeurant fort charmant...avec de l'humour et de l'esprit, bref "presque le gendre idéal".

 

Il y a parfois des signes annonciateurs de catastrophe, signes visiblement occultés par la Baronne, alors soit son optimisme est vraiment à tout épreuve, soit un rendez-vous chez l'ophtalmo est à prendre de toute urgence...

 

Mais quelques sont ses signes me direz-vous?

1- l'excès de gentillesse

2- l'utilisation rapide de mots tendres et en particulier des petits surnoms comme: ma chérie, ma mie (et ce dernier est de ceux qui font vraiment craquer la Baronne...) et cela avant même la rencontre réelle.
3- l'absence d'allusion à la sexualité donnant l'illusion que l'interlocuteur cherche une histoire sérieuse...

Conclusion: la combinaison de ces petits signes ont tendance à faire plonger la Baronne assez rapidement, , faut-il le préciser à son grand désarroi!

 

Rendez-vous est donc pris au bord du canal St Martin, lieu propice aux belles histoires romantiques et la Baronne tombe immédiatement sous le charme dès que Mister Maki s'installe dans sa voiture, le charme continue d'opérer durant le diner, l'humour et le sourire craquant de son interlocuteur fonctionnant à plein régime.

 

Sous le falacieux prétexte d'une balade digestive (suggérée par la Baronne herself), les voilà se promenant, dans le quartier, premier baiser échangé au coin d'une rue, sensation plus qu'agréable et passage à proximité comme de par hasard devant son immeuble...

La baronne l'oublie assez rapidement il y a rarement de vrai hasard, sinon nous ne serions pas en train de chercher l'âme soeur dans un supermarché (CQF)

Et le hasard faisant bien les choses Mister Maki lui propose de boire un dernier verre chez lui (surprenant) , le verre puis les baisers, puis la décision de passer la nuit ensemble s'enchaînent avec une facilité déconcertante. La nuit est agréable et la séparation à l'aube est joyeuse puisque teintée de la promesse de retrouvailles 5 jours plus tard, à son retour de voyage, pour un week-end...maki!

 

5 jours plus tard, retrouvailles devant Tang Frères, pour des courses en "amoureux" enfin qui en ont tout l'air en tout cas, la Baronne est détendue, Mister Maki aussi. Les retrouvailles en privé sont très agréables enfin en ont tout l'air en tout cas, le cours de makis est un moment de partage très agréable et le week-end défile à vitesse grand V précipitant le moment tant redouté par la Baronne les derniers instants à 2.

Dernier câlin (et elle ne croyait pas si bien dire), et là la phrase qui va tout faire basculer...

 

elle: " j'ai une sensation de fin de colonies de vacances, le we est passé trop vite, tu ne trouves pas?"

lui: "..."

elle: " j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas?" (ne JAMAIS mais alors ne JAMAIS poser la question!!!!)

lui: " tu vois ça c'est typiquement le genre de phrase qui me met la pression..."

elle: "ah...désolée" (ne JAMAIS mais alors ne JAMAIS s'excuser)

lui :" je préfère te prévenir je ne me vois pas marier demain."

elle:" si cela peut te rassurer, moi non plus, j'ai été 7 ans en couple et je ne lui ai pas mis la pression pour qu'il m'épouse donc après un we je te laisse imaginer..." (ne JAMAIS mais alors ne JAMAIS rassurer en faisant de l'humour en plus)

lui: " silence mortel" puis " Écoute je viens tout juste de me réinscrire sur un site de rencontre..."

 

Un peu secouée, la Baronne prend une douche en ravalant ses larmes, plie ses bagages en silence ( et le silence chez la Baronne est aussi évocateur que son regard dans ces moments là), il daigne la raccompagner dans la rue, la Baronne piquée au vif évite tout dernier contact physique, trop douloureux, il lance une phrase bateau sans intérêt, le mal est fait, la Baronne se trouve conne d'avoir eu la naïveté de croire, non pas au grand Amour mais à une relation simple et sans prise de tête.

Mais c'est bien sur cette notion que se trouve le fond du problème, comme dit Peter Pan le meilleur ami de la Baronne, le sans prise de tête pour un mec signifie sans exclusivité...

 

Épilogue:

Non content d'avoir blessé la Baronne, Mister Maki, très courageux, n' a même pas pris la peine de mettre un terme proprement à cette pseudo "relation", un dégagement express de FaceBook officialisant pour lui la fin....

La Baronne garde une certaine amertume en bouche comme une impression d'avoir été roulée ,et par un maki en plus (noter chers lecteurs qu'elle n'en garde pas moins son humour légendaire), mais c'était sans compter sur la solidarité féminine qui quelques semaines plus tard allait lui redonner du baume au coeur!

Feeling sometimes helps...

S'il y a un mot que la Baronne a appris à aimer et à détester c'est bien le mot feeling!

Très pratique quand on veut éviter une rencontre, l'écourter ou trouver une explication au fait qu'on ne rappelle pas, son usage est à double tranchant puisque utilisé par les deux sexes.

Autant dire que la baronne déteste entendre ce mot surtout quand la soirée, voir même la nuit ont plutôt été bonnes.

 

Mais elle doit bien l'admettre, elle, aussi fait appel à ce pseudo "joker" quand ça l'arrange!

 

Illustration par l'exemple:

 

Alors que la Baronne shoppait dans son supermarché préféré,  un produit lui fit de l'oeil, au premier regard pas vraiment son style (feeling?), mais étant de nature curieuse et aimant découvrir de nouvelle personne, elle le laissa la charmer.

 

Après moults échanges épistolaires, la Baronne classerait le dit produit dans la catégorie "en manque", du genre qui vous parle de son besoin immense de prendre une femme dans ses bras, de la tonne de tendresse qu'il a à revendre etc et qui vous supplierait  presque pour un rendez-vous....

Alerte! La baronne bien qu'elle cherche dans l'absolu un amoureux, n'est pas pour autant désespérée, et préféra décliner l'invitation.

Plusieurs tentatives du-dit produit plus tard, la Baronne dans un grand moment de faiblesse finit par céder.

Rendez-vous est pris chez lui pour un verre.

 

Le soir du rendez-vous:

Il y a des jours où rien ne se passe comme on le veut, et ce sont souvent autant de signes à ne pas occulter.

Ce jour là, enfin plutôt sur le trajet pour le rencard, la Baronne après avoir été flashée (et je ne parle pas des "charmes" de Meetic), s'est retrouvée coincée dans les bouchons et finit par atteindre le périphérique avec plus de 2H de retard...

(feeling pourri?), et pendant ce temps aucune trace de vie du jeune homme....

Ah si la Baronne est de mauvaise foi, il a finit par appeler, alors qu'elle tournait désespérément pour la 15ème fois dans ce p**** de 10ème arrondissement (oui la Baronne est vulgaire au volant il faut le savoir!)

 

lui: "t'en es où?"

elle: " tu t'en inquiètes que maintenant?!!! à deux doigts de faire demi-tour si tu veux tout savoir"

lui:'" bip moi quand tu es garée, je te guiderai"

elle: " Ah non je ne crois pas, je TE bip et tu viens ME chercher!"

 

30 min plus tard, la Baronne est enfin garée, frole le mode dragon et attend patiemment que son hôte la rejoigne...et quelle...mauvaise surprise....

Mister Clubber...

 

Normalement pour un premier rencard, on fait attention à ce que l'on porte, on met une fringue dans lequel on se sent à l'aise, un truc chouette, voir le truc le mieux de sa garde-robe....et avec Mister Clubber c'est bien ça le problème... Il a un look de...bah de clubber justement.

Jeans aux déchirures travaillées, t-shirt moulant lycra col en V et la petite chaîne qui va bien (ou pas), les petites pompes au bout pointu de mafieux....bref le drame.

L'image en prend encore un coup quand elle découvre que son téléphone n'avait pas de problème et qu'il avait bien une voix de canard (à sa décharge son opération du nez deux jours auparavant n'aide pas vraiment.).

Bref, la Baronne bien élevée et qui vient de se taper 2H30 de trajet, suit Mister Clubber dans son antre.

 

Nouveau malaise, le studio qui aurait pu être charmant , est en bordel, Beyrouth, et la Baronne se demande comment peut il arriver à trouver quelque chose chez lui?!  Enfin visiblement lui s'y retrouve facilement puisqu'à peine la porte refermée il ôte ses chaussures pour enfiler des tongs.....Nouveau gros malaise....

 

Mister Clubber  lui sert alors un bon gros verre de rhum, du genre qui vous fait oublier où vous habitez, puis il s'assied dans une posture censée lui donner de la consistance....Jambes écartées, coudes sur les cuisses, le tout penché en avant. La Baronne quand à elle se retrouve sur le lit, le regard alternant entre la porte de sortie, euh d'entrée et celle des WC ouverte. Et dans sa tête raisonne 3 petits mots "it's sucks!".

Blanc mortellement ennuyeux, la Baronne pour se donner du courage prend une petite gorgée de rhum, et décide que faire semblant de boire va être de toute évidence la meilleure solution, en attendant de trouver LA solution pour partir!

Et là, au miracle, enfin un signe Mister Clubber lui tend une perche, un tronc même!

 

lui: " Alors sinon comment tu la sens la soirée?"

elle: (en regardant désespérément son verre et la porte de sortie): " euh et bien je sens que je vais rentrer"

lui: (visiblement surpris) "ah..."

elle: " Oui je ne le sens pas, je ne me sens pas bien (allusion faiblarde au feeling), bref j'ai envie de rentrer."

lui: " ok, tu n'es là que depuis 20 min, mais je respecte ton choix"

elle (en mode dragon activé): "mais encore heureux! "

 

Pendant le trajet jusqu'à sa voiture, la Baronne n'a eu de cesse de pester contre elle! Le feeling pointe normalement le bout de son nez dès la prise de rendez vous et si l'envie de rencontrer l'autre n'est pas là c'est déjà une très mauvaise base de départ... Cela aurait du lui mettre la puce à l'oreille!

Et au moment des adieux elle s'est juré qu'on ne l' y reprendrait plus!

 

Fin de l'aventure pour Mister Clubber, enfin c'est ce qu'elle croyait.....

Le vol New-York Paris...

Ce qu'il y a de bien avec les rencontres dans le monde virtuel, c'est que nous ne sommes pas obligés de nous rencontrer dans la vie réelle..Mais:

"il ne faut jamais dire jamais"

et c'est ce qui c'est passé avec Mister 30000 pieds!

 

Mister 30000 pieds est le premier garçon avec lequel la Baronne a papoté sur adopte, charmant au premier abord, il s'avère assez....comment dire...particulier.

Le jeune homme est steward, sur une grande compagnie aérienne, voyage beaucoup, vit en décalé, profite des nombreux plaisirs offerts par ce style de vie, et donc vit avec excès.

Son surnom vient du club très fermé créé par les personnels naviguant, on y entre par cooptation et l'adoubement se fait le plus souvent dans les toilettes lors du vol....la Baronne vous passe les détails.

 

Il avait proposé un verre à la Baronne, mais celle-ci ne sentant pas le feeling (notion abordée elle aussi dans un autre article) avait annulé le rendez-vous. Ils avaient néanmoins gardé contact via FB, un contact lointain dirons-nous.

 

Et la Baronne avait fini par oublier ce Mister 30000 pieds, jusqu'à ce fameux vol retour NY-Paris...

 

Février dernier, la Baronne attend patiemment en compagnie de sa Roomie, son vol retour, non sans appréhension, le cafard et la non envie de rentrer en France étant les plus forts.

Elles s'installent dans l'avion, et la Baronne ne fait pas attention au garçon qui la regarde de manière insistante, elle n'y fera pas attention non plus au moment de la distribution des plateaux et encore moins pendant son sommeil.

 

Au réveil, livraison du petit-déjeuner, la Baronne est au summum de son sex appeal, les cheveux en vrac, trace de l'oreiller sur la joue, voix de camionneuse et peut être même haleine de poney.

 

Mister 30000 pieds (sourire ravageur): "Bonjour Catherine, thé ou café?"

Elle (dans sa tête): " (la vache, ils assurent sur Air France, ils connaissent les prénoms de chacun de leur passager) euh...café..on se connaît?"

Lui: " bah alors on ne me reconnaît pas? Voyons Catherine, je suis déçu, on se connaît depuis un moment "(NDLR: quasi 1 an)

Elle: " je suis désolée, je ne vous reconnais pas du tout, la honte....J'ai le droit à un indice?"

Lui: " on est copain sur FB, mais nous ne sous sommes pas rencontrés dans la vraie vie"

Elle: " Ah....(ton très encourageant pour son interlocuteur)

Lui: " Adopte un mec....(toujours pas réaction, si le pauvre savait....) T***** (pseudo du mec)"

Elle: " (illumination) ahhhhhhhhhhh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii....(et là attention phrase qui tue) le monde est vraiment TROP petit..."

 

Il faut croire que ce trop était vraiment en trop, il n'a pas osé continuer.

Le soir même: discussion sur skype, lui ne s'en remettait pas, ni le crew de la compagnie qui durant les 7 heures de vol a bien du se marrer, mais les choses en sont restées là.

 

Il faut croire que la Baronne n'avait visiblement pas envie d'entrer dans le club très fermé des 30000 pieds!