8.12.12

Faites entrer le charmé !



Il y a des jours où l'on se passerait bien de recevoir des charmes, premièrement parce que la Baronne trouve cela assez ridicule, en effet dans un bar elle n'attendrait pas qu'un garçon lui fasse un clin d’œil de l'autre coté du comptoir pour aller l'aborder et surtout elle trouve cela parfois flippant.

Explications dans le texte de cette crise de paranoïa.





Cette nuit, dans son supermarché habituel elle reçoit le charme d'un jeune homme de 29 ans,  un bon point, pour une fois il n'a pas 22 ans l'âge du petit dernier en Baronnie.
Mais rapidement cela va coincer.

 "Celle que je cherche, c'est celle que je trouverais." 
Ok.... et sinon tu montes en haut ?
"J'ai déjà donné dans les femmes caractérielles, qui n'ont rien dans la tête, qui considère leur mec comme un gadget de mode, qui ne sont curieuses de rien, qui se maquillent trop."
La Baronne est restée un peu pantoise devant cette liste, surtout quand on regarde les caractéristiques de monsieur.

La Baronne se demande même comment une fille a déjà pu le prendre pour un gadget de mode quand on lit sa description.
  • 1m80, enrobé : soit mais il peut bien le porter.
  • Style décontracté, traduction: ne fait pas attention à sa garde robe, la brigade du look doit régulièrement dresser des procès verbaux à son encontre.
  • Barbe, si elle est bien taillée une barbe peut être sexy.  Pilosité importante, cela dépend de ce que l'on entend par importante, tout est relatif...
  • Lunettes: le genre d'accessoires que la Baronne adore ! Encore faut-il bien les choisir. Certaines montures vous font passer pour un psychopathe...

Mais ne nous arrêtons pas à ces considérations purement physique la Baronne est au dessus de ça ! Découvrons l'état d'esprit de Monsieur.
  • Zut il ne tolère pas la fumée, tolérer est un verbe qui agace en Baronnie, on aime ou on n'aime pas mais bon passons.
  • WHAT? Jamais d'alcool???????? Sérieux ???? Même pas une coupette pour la nouvelle année? Oh My God.....
  • Passionné de SF, geek...Pas porté sur les tatouages et les piercings. 
Conclusion: Monsieur et la Baronne n'ont rien en commun!

Et physiquement, il fait un peu flipper...Elle vous le montre ou pas?  Allez c'est bientôt Noël donc c'est cadeau !


Alors la Baronne ne sait pas si c'est parce qu'elle regarde trop Faites entrer l'accusé, mais là tout de suite elle se dit qu'accepter serait vraiment dangereux. 
Elle l'avait bien dit: bien choisir ses lunettes est primordial !

Pas de surprise, charme refusé sans regret, cet homme...:
" mi-geek, mi-humain, avec tout ce qui va avec et avec 30 kilos de moins en prime"
...ne sera pas pour elle. On est bien d'accord, là il n'y a  plus de doute il est vraiment flippant non?

Mais la vie est bien faite puisque monsieur plaît à une charmante rivale, et oui le supermarché petite merveille de technologie nous permet de voir qui adopte ou parle avec un produit.  
Et là, rien à dire, on sent la grande histoire d'Amour poindre le bout de son nez! La Baronne en verserait presque sa petite larme...


Choupinette souhaite rencontrer " des personnes de valeurs." "Elle aime l’honnêteté et la sincérité"

 Et bah voilà Cupidon n'a plus qu'à tirer sa flèche, comment ça non? 

Zut Choupinette se définit comme Fashion....Vraiment? Ton titre a-t-il été homologué par le bureau officiel de la brigade du look? 
Elle est "conseillère de la vente" ok...mais souhaite rencontrer des: "policiers, directeurs d'enterprises." Ahhhhhh c'est ce qu'elle entendait par hommes de valeurs...C'est moche Choupinette...Monsieur est ingénieur informaticien....

Et la Baronne qui pensait terminer son article sur un message d'espoir... 

Teaser du next article: il sera question de sentiments, de mensonges, de trahison, de comédien médium muet et d'une Baronne bien secouée !


 







7.9.12

La Baronne et le marketing

Depuis un an, la vie de la Baronne est un véritable chantier, tant sur le plan pro que sur le plan perso. Les affres de la reconversion lui direz-vous, certes, mais comme la Baronne est une femme formidable (note pour plus tard: expliquer ce concept aux lecteurs pour ne pas paraitre trop narcissique) et qu'elle a le don de positiver toutes les situations, elle a réussi à y trouver un avantage, cela développe de nouvelles compétences. 

Apprendre à se vendre est aussi valable dans le monde du travail que dans celui des célibataires. A se demander si on peut vraiment parler de hasard dans le choix de la nouvelle voie professionnelle baronnesque.

Du coup, petit cours de marketing pour tout le monde!



Et promis ce week-end La Baronne vous prépare une histoire aux petits oignons!

1.9.12

Mais comment trouve-t-on la Baronne?

Quand un blog se crée, il y a plusieurs moyens de faire de la publicité pour développer son lectorat, en parler autour de soi, sur facebook, sur twitter, en créant une page fan bref ça c'est la version pro-active.

Et puis il y a les lecteurs qui vous tombent dessus par hasard, au gré des moteurs de recherche, via des mots clefs, pour une blogueuse il est toujours très instructif de savoir comment ce lectorat atterrit sur son blog, afin d'affiner ses textes et faciliter ainsi le trafic voir de réorienter ses textes...

La Baronne s'est penchée dessus avant de partir en vacances, et là grosse surprise!
Les mots clefs improbables.
Après une étude approfondie des recherches les plus surprenantes, force est de constater que "baronne a gros lolo en reception" donne le1er rang sur google à ce petit blog adoré , et en Baronnie on ne sait pas comment le prendre... 
3ème rang avec "j'ai 25.4 fsh au 4 eme jour des regles" oui nous aussi on est resté perplexe . Mais le mystère restera complet concernant "feliway pour chat" et "la baronne se fait e**** par le garde chasse".

Et bien avec tout ça, la Baronne pense qu'il est grand temps de vous pondre un article de fond!

13.7.12

Happy 50th!

 Oh my Baronne! 
50
soit le nombre de paires de chaussures dans le shoesing baronnesque
soit le nombre de rencontres faites en presque 3 années (c'est vous dire si la Baronne en a encore sous le pied!)
 mais c'est surtout
50 articles postés, un cap dans la vie d'une blogueuse...


La Baronne tient à remercier son Ex sans qui rien n'aurait été possible, les Barons séniors pour son humour et sa créativité génétiquement transmis, les garçons rencontrés qui, malgré tout, arrivent encore à la surprendre et lui donnent envie de vous raconter ses aventures.
Ceux qui sont devenus des copains, des oreilles attentives, des pseudos "rédacteurs en chef". Ses amis qui l'encouragent en rougissant parfois de ce qu'elle peut raconter.
Un grand merci à Liwayway pour son talent et à la Petite Pomme pour s'être enfin lancée dans cette aventure avec la Baronne
Ce blog est une révélation en Baronnie, parfois adoré, parfois détesté, il est à l'origine d'un changement de vie professionnelle, un virage à 180°. 
Vous l'aurez compris ce blog c'est beaucoup de la Baronne et en même temps une toute petite part de sa vie qu'elle partage avec vous, sans complexe.

Vous êtes prêts pour les 50 suivants?








La rupture vue par un homme...

"Comment t'expliquer..Si tu veux dans notre couple, il y a un de nous 2 qui ne t'aime plus...."


Célibataire par MontreuxCasting

12.7.12

Freud et le SIF baronnesque...



Il est de ces rencards qui resteront dans les annales baronnesques (et vous ne croyez pas si bien lire)
Lui, c'est Freud, un prof de philo, la quarantaine bien tassée.


Jusque là rien de grave, quoi que la Baronne tique un peu sur l'âge, bah oui 42 ans c'est vieux.... enfin comparativement parlant aux autres garçons qu'elle fréquente, c'est même âgé et si on ajoute que la Baronne ne fait pas ses 32 ans nous pourrions dire que cela craint un max....

Enfin si cela était du genre à freiner la curiosité baronnesque nous le saurions...et cette fois encore la Baronne ne va pas vous décevoir, et elle ne va pas être déçue non plus!

Freud habite dans le 17ème, quartier maudit pour le carrosse de la Baronne (que voulez-vous on ne ressort jamais indemne d'un séjour en fourrière), et il faut croire qu'il y a définitivement fâcherie entre ces 2 là quand on voit combien de temps la Baronne va mettre pour se garer...A bout de nerf, elle convoque Freud au pied de son immeuble pour participer aux recherches (il n'y a pas de raison qu'elle soit toute seule à tourner dans le quartier!).

Physiquement première déconvenue, il fait beaucoup plus vieux que sur les photos et son look ne lui rend pas vraiment service, le vintage oui, mais la veste en cuir coupe 80's non!
Coté discussion pas mieux, les premiers échanges sont dignes d'un cours de conduite, et le coté paternaliste de monsieur Freud agace déjà la Baronne...
Et c'est horrible à dire, mais il sent la cocotte... Un de ces parfums entêtant qui vous donne des hauts le cœur...Heureusement pour la Baronne la place tant convoitée est enfin trouvée et l'air frais de nouveau respiré.
Presque remise de ses émotions elle suit son acolyte et pénètre dans son antre...

Et la première impression n'est pas vraiment bonne.
Il vit dans un immense studio aux murs défraichis, bordélique, rempli de livres, d'objets hétéroclites, qui empeste l'encens. Un matelas posé contre un mur, des tapis plein de poils (peut être les siens...et elle ne croit pas si bien dire, la pauvre), bref Beyrouth...

Passé le frisson dans le dos, la Baronne pose une fesse sur le clic-clac aux couleurs délavées (version politiquement correcte), et se voit offrir un verre de rhum (c'est marrant ça ressemble de plus en plus au rencard avec Mister Clubber...pas sur que ce soit une bonne référence d'ailleurs). Et les premières craintes se confirment....
Freud est un analyste, déformation professionnelle, on s'en doutait mais surtout (ou hélas) il a repris des études de psychologie. D'ailleurs le rencard commence à ressembler de plus en plus à une séance chez le psy. Et en Baronnie cela agace, pourquoi? Et bien parce que la psychologie c'est un peu le domaine de prédilection de la Baronne, son métier en quelque sorte, et elle n'a pas besoin d'un nouveau thérapeute, le sien lui suffit amplement.

Freud analyse sans cesse les propos baronnesques, la contre-dit, la teste, la pousse peut être un peu trop loin, et cela devient de plus en plus pénible, elle se sent mal à l'aise et cherche une porte de sortie, mais surtout elle se demande si il va lui facturer la séance.

Lui, au contraire a l'air de plus en plus à l'aise, et il décide d'ôter sa chemisette taille XXL qui était cachée sous le blouson de cuir 80's, oui la chemisette si elle n'est pas cintrée ça craint, mais passons au dessus de l'attentat vestimentaire, et retrouvons la Baronne se demandant si Freud ne va pas tenter la fameuse technique du "naked man".

Pour les moins avertis, la technique du "naked man", consiste à se foutre à poil devant une fille, et d'après les "statistiques" 1 fois sur 3 cela fonctionne (mouais....)

Mais revenons-en à Freud qui, coup de chance porte sous sa chemisette, un joli marcel Eminence (old school...), laissant apparaitre une forêt vierge en plein développement sur son corps, gros bug baronnesque... d'autant qu'il décide de s'assoir à coté d'elle... Elle, qui, dans un réflexe malheureux se décale à l'extrémité du clic-clac aux couleurs douteuses.

Ce mouvement ne sera pas sans conséquence puisque la Baronne va se bloquer un muscle    ( trahie par ses trapèzes... big fail de la soirée...) Freud se propose alors de la masser, la douleur étant intense elle décide de se laisser faire, et la voilà qui se retrouve allongée mais toujours habillée avec Freud assis sur elle....

Et dans sa tête, une alarme sonne d'abord discrètement puis à mesure que les mains de Freud parcourent son dos, de plus en forte, il faut dire qu'après moult négociations elle a fini par accepter de retirer son t-shirt, et que dans la foulée son malaise a décuplé.

Il y a dans ce massage des intentions peu chastes de la part de Freud, son souffle se fait de plus en plus rapide, et ses mains de plus en plus baladeuses et une légère raideur se fait sentir ce qui confirme les doutes de la Baronne.

Alors qu'il descend ses mains vers le creux de ses reins, normal dans un massage du dos direz-vous, il tire d'un coup sec sur la jupe de la Baronne baissant dans le même temps la noble petite culotte.

Moment d'effroi en Baronnie.
La scène va atteindre son paroxysme en une poignée de seconde avec un léchage en règle du SIF baronnesque...

Le SIF, chers lecteurs et lectrices, est le sigle pour le sillon inter-fessier...en gros la raie des fesses...

Horreur et damnation
Ni une, ni deux la Baronne se redresse avec une folle envie de faire une paire de Ray-Ban à Freud.
Mais légèrement sonnée, ne sort qu'un malheureux
" Qu'est ce qui te prend?"
Réponse du lécheur à la Baronne
"Je croyais que tu en avais envie, pourquoi tu n'as pas aimé?"
What the Fuck!!!!!!!!!!!! Ni l'un, ni l'autre monsieur, une fille qui fait tout pour ne pas se faire embrasser n'a certainement pas envie de se faire lécher la raie des fesses!!!!!!!

Visiblement Freud n'a pas l'air d'accord avec la Baronne, et semble penser qu'elle est vraiment coincée du cul (sans mauvais jeu de mot évidement) et commence une énième analyse de la situation. L'analyse de trop pour la Baronne qui sans demander son reste, quitte le 17ème et jure un peu tard qu'on ne l'y reprendra plus!

Sur le trajet retour, jusqu'à la douche salvatrice, elle conclue que Freud applique visiblement le "fonce oublie que t'as aucune chance, sur un léchage de SIF ça peut marcher!"  et se demande quel est le pourcentage de réussite, moins que la technique du naked man elle suppose!

9.7.12

Made by la Petite Pomme!

Après moultes insistances de ma si chère Baronne, je me décide enfin à poser la patte sur mon stylo, et la griffe sur le blog de ma pote. Oui, je mélange les styles, aussi bien que les histoires pathétiques.
Présentation rapide : je suis la Petite Pomme, Alsacienne d'origine (oui oui je tiens à ce détail), émigrée en région parisienne pendant 3 ans (j'ai encore les cicatrices) pour un mec vous l'aurez deviné, et depuis 6 mois finlandaise d'adoption, mes valises et mon cœur de pierre posés à Helsinki pour un bon moment.

En tant que Petite Pomme j'ai des idéaux tout cons : si tu as une barbe, des tatouages, des piercings et que tu écoutes de la musique qui pique les oreilles, je me vois déjà porter tes enfants. Mais heureusement pour le reste de la gent masculine, je ne m'arrête pas à ces critères, l'ouverture d'esprit est aussi dans mes cordes, avec des limites toutefois (pour les imberbes on repassera hein).

Au moment où je rencontre la Baronne, il y a 4 ans de cela, je n'imagine pas bien sûr que nos "destins" seraient si liés : en couple depuis 3 mois, je débarque en région parisienne, me trouve en peu de temps un job dans l’Éducation Nationale et découvre une collègue pétillante et à l'humour efficace, plus-maquée-tu-meurs, la sus-citée Baronne bien entendu. Et elle, tout au long de mes 3-ans-et-des-brouettes de couple, va sécher mes larmes, distribuer des conseils judicieux et accepter à contre-cœur mes mauvais choix parfois. Et depuis, j'ai quelques Walks of Shame à mon actif, dont le plus mythique s'est déroulé au sein même de la Baronnie, c'est dire...
Bref, tout ça pour en arriver là : c'est avec un immense plaisir que je vais vous raconter "un rendez-vous foireux en Finlande".

Tout d'abord, contexte : dans ce pays nordique (et surtout pas scandinave, vous allez vous faire massacrer si vous dites ça mes petits), la femme porte la culotte. 
Eh ouais. C'est aussi con que ça, si t'es un mec, tu dois être imbibé d'alcool pour oser aborder une nana, ou alors tu attends qu'elle vienne t'aguicher (pourcentage de réussite quand une fille drague : pas loin de 99,9% selon mes estimations personnelles). 
Au début c'est troublant, tu as l'impression de sentir le mazout jusqu'à 23h/00h et d'avoir du miel au cul les heures suivantes. Tervetuloa Suomessa : Bienvenue en Finlande. 
Et tout ça pour rentrer seule trois fois sur quatre. Voilà.

Je connais depuis peu ce jeune homme que nous nommerons Tic, parce que toujours fourré avec son pote Tac, vous l'aurez saisi. Comme ma copine adorée ici sort depuis quelques jours avec Tac, il nous invite chez lui. En entrant, il nous demande de ne pas faire attention à ce qui se passe dans son appartement. Je m'attends à tout : le tournage d'un porno, une fête d'anniversaire pour sa grand-mère, le sacrifice d'un enfant au nom d'une divinité païenne... Mais non, juste deux mecs torses-nus, vautrés l'un sur l'autre, c'est dimanche après-midi, ils décuvent. Et là Tic se lève. Je me tourne vers ma pote, on a toutes les deux la même tronche : bouche grande ouverte, paillettes dans les yeux : ce mec pourrait être mannequin. Après ça, pendant des semaines il va me jouer le coup du regard qui tue, allant même jusqu'à zapper son rencard qui nous accompagnait en soirée pour me faire comprendre qu'il finirait bien la nuit avec moi, mais c'est pas trop mon genre, trop "bogosse", trop fashion. Après un mois de diète sexuelle, et alors que j'ai la maison pour moi toute seule, je me décide, demain soir je l'invite. Il est ravi. Le dit soir, je n'ai pas "le feeling" (mais si rappelez-vous, la Baronne vous en a déjà parlé voyons!!).

J'hésite à annuler. Eh ben j'aurais dû. Moi qui m'attendais à une soirée mouvementée sexuellement, je me retrouve avec sur les bras le mec le plus coincé de la planète, soûl et complètement à l'ouest, qui ne sait même pas par où commencer et qui me raconte des choses complètement inintéressantes. J'essaie bien de lui sauter dessus, de l'embrasser, de montrer mes intentions, nan, il ne capte rien. D'une manière fort fastidieuse on se retrouve tout de même dans un lit. Au bout de 5 minutes je lâche l'affaire, pour l'extase on repassera. On s'endort, le lendemain matin il est plus frais, me demande ce qu'on a fait et me raconte les mêmes histoires palpitantes que la veille. Bref, c'est avec soulagement que je le ramène à la gare, et avec un peu de nausée que je le recroise parfois. Ah oui, je vous ai pas dit, en Finlande on recroise TOUJOURS tout le monde, même les personnes qu'on aimerait éviter.

Little Miss Busy en Baronnie

Chers lecteurs adorés, sachez que vous avez manqué à la Baronne! (mea culpa inside)

Cette dernière sort de 3 semaines un peu folles, où il lui aurait fallu une douzaine d'heures supplémentaires par jour.

Mais pour quelles raisons (certainement très judicieuses) a-t-elle disparu aussi longtemps?


C'est que la Baronne en dehors d'écrire et de faire de la veille pour son blog, cherche surtout à se reconvertir, et cela s'est avéré plus compliqué que prévu.

Aujourd'hui, l'esprit plus libéré elle va pouvoir enfin reprendre l'écriture de ses aventures (on sait, en Baronnie on a nous aussi envie de crier youpi!!!!!)

Pour fêter la reprise, et en attendant de vous raconter la fameuse histoire de Freud et de la raie des fesses, la Baronne tient à vous annoncer la naissance d'un petit nouveau, le blog de sa Petite Pomme adorée!

On file tous sur  Hell and Lipstick, on l'enregistre dans ses favoris et pour vous faire patienter on lit l'article qui va suivre made by la Petite Pomme






22.6.12

Il faut savoir brosser ses lecteurs dans le sens du poil...

...pour se faire pardonner!
La Baronne ayant du jouer au Super Mario cet après-midi, fuite d'eau surprise en baronnie, là voilà contrainte de reporter la publication de l'histoire trop croustillante que vous attendiez tous avec impatience.

Croyez bien qu'elle en est désolée, et pour vous donnez l'eau à la bouche, il sera question de: Freud, personnes âgées et de raie des fesses...On sait ça va être dur d'attendre!!

C'est aussi l'occasion, de vous dire merci, vous qui suivez  de plus en plus nombreux, un peu partout dans le monde (ça c'est la grande classe!), les folles aventures de la Baronne. 



Merci pour vos réflexions, vos critiques constructives, vos encouragements, n'hésitez pas à liker la page facebook, à partager et à laisser vos commentaires c'est toujours un plaisir de les lire.


On peut presque dire que la plus belle histoire d'amour de la Baronne c'est vous! (Barbara sort de ce corps...)



21.6.12

S'enflammer....

Seule et unique règle lorsque l'on rencontre quelqu'un ne pas s'enflammer....bah oui ça fait fuir il parait!

Alors quand un mec pense qu'une fille s'enflamme, que s'imagine-t-il? 
La Baronne a bien une petite idée, elle pense que ça doit ressembler à cela!
(pour les besoins et l'ironie de cette publicité il s'agit d'un garçon, mais il suffit d'inverser ça revient au même)


Alors que dire..... 
Entre être enthousiaste pour un début de "relation" et la vision masculine...Il va falloir trouver un juste milieu.
La Baronne n'est pas sortie de l'auberge!

18.6.12

Big Jim....

La Baronne n'aime pas les one-shot (comprendre les coups d'un soir), mais il faut bien reconnaître que parfois Ego et Libido, les 2 meilleurs amis des célibataires prennent  le dessus!

Il y a quelques jours alors que la Baronne répondait pour la énième fois à la sempiternelle question:  "mais que cherches-tu ici?" , elle reçu en réponse à son laïus sur son désir de relation posée ceci:
"C est vrai qu'on rencontre de tout ici et je dois dire que beaucoup de filles ne cherchent que des rencontres très peu pérennes également. J'en ai fait les frais, mais je dirai que les filles ont l'habitude de se croire plus discrète en ne le précisant jamais explicitement !
Pour ma part, même si ça fait un peu plaisir à sa libido, je préférai partir dans l'idée d'un billet simple et non aller-retour ..."
Que faut-il retenir dans ce mail?
  1. que visiblement les filles font aussi usage du plan cul (qu'elles dénigrent pourtant ouvertement!)
  2.  que visiblement elles se trouvent plus malignes que les mecs en pensant que les garçons n'imaginent même pas que cela puisse les effleurer.
  3. que Libido est donc un ami fréquentant filles et garçons.
Nous (comprendre les filles) avons toujours beaucoup de mal à assumer ce genre de relation, chez un garçon tout le monde le sait, il y a une espèce de fierté à cumuler les relations sans lendemain, mais chez une fille (au delà du credo les mecs sont des Don Juan et les filles des salopes), cela donne surtout l'impression qu'elle ne se respecte pas. Oui bon bah partant de là, l'article du jour ne va pas faire de bien à la Baronne mais tant pis!



Big Jim est un beau mec, et ça tombe bien il le sait..
C'est un flic du genre sexy, avec ce qu'il faut dans le crâne et ça aussi il le sait.
Normalement c'est exactement le type de mec que la Baronne fuit mais il faut croire que cette semaine là Ego et Libido en avaient décidé autrement.



Ce qui est très rigolo dans les échanges avec un professionnel du one shot, c'est que les conversations sont toujours pleines de sous-entendus et peu profondes, sous-entendus faussement éludés par la fille en général rapport au point 1 et 2 ci-dessus. 

S'en suit un léger malentendu des 2 cotés, le garçon pensant que la fille ne voit rien venir et dont l'instinct de chasse va décupler, et la fille voyant les choses venir, faisant semblant de ne pas voir venir et finissant par se laisser faire, sans pour autant avouer que c'est ce qu'elle cherchait au final (rapport au point 1).

Rendez-vous est pris avec Big Jim, un soir de semaine, la Baronne s'est fait prêter un appartement (doit-elle le rappeler, seuls les garçons qui comptent ont accès à la Baronnie, merci Bouboule pour le prêt), et attend son invité en sirotant un verre de blanc.
Un coup de fil de sa part lui annonce que son service est terminé, qu'il file sous la douche et la rejoint et qu'il a hâte de la rencontrer. Ego et Libido sont aussi très pressés de le voir en chair et en os!

Le petit nid étant un petit compliqué à retrouver, la Baronne rejoint Big Jim sur la place et le moins qu'on puisse dire c'est que les 3 zozos ( soit Baronne+Ego+Libido) ne sont pas déçus. 
Pour reprendre les termes de Bambi Schumi, c'est un avion de chasse. Veuillez noter que quand Ego et Libido prennent les commandes les mots: chou, charmant, craquant, voir petits papillons dans le ventre disparaissent purement et simplement du vocabulaire baronnesque.

Quand Big Jim pénètre dans l'appartement, il sort son flingue (pas d'allégorie ici, il a réellement sorti son outil de travail),  si l'uniforme n'a aucun effet sur la Baronne autant là....Bah les mots lui manquent toujours.
Big Jim est cool, il papote, il se rapproche (techniques de chasseur), il feinte, puis il décide que la chasse a assez duré et décide que c'est le moment.This is it!
Ce qui convient parfaitement à la Baronne pour ne pas vous le cacher...

Big Jim est un excellent chasseur, avec un bon fusil (l'allégorie est ici) rien à dire là dessus, c'était bien, pas vraiment besoin de développer plus.

Arrive le moment un peu transitoire, celui post-coïtal. Plusieurs options:
  1. Claquer deux bises et remercier Big Jim, et assumer parfaitement le point 1.
  2.  Lui proposer de rester dormir, rapport au point 2, histoire d'avoir l'air maligne et donc de faire croire que l'on a pas vraiment voulu un plan cul ou alors qu'on veut remettre cela sous couvert d'une nuit. Rien qu'en écrivant cette phrase la Baronne se rend compte à quel point les filles peuvent être tordue parfois...
On vous le donne en 1000, la Baronne a pris l'option numéro 2, et s'est entendu répondre  qu'elle était trop fleur bleue, romantique, bisous-bisous....qu'il ne cherchait qu'un plan cul et enfin qu'on ne proposait pas à un garçon de rester dormir (trop engageant et synonyme de fille qui s'enflamme)
Enorme moment de perplexité en Baronnie.... Aurait-elle envoyé de mauvais signaux?

Pourquoi faut-il qu'un homme quand il est pris pour son potentiel érotique pense que la Baronne veuille faire de lui l'homme de sa vie?
Ego et Libido, la prochaine fois que Sentimentalo pointe le bout de son nez , la Baronne vous autorise à lui faire la peau!!



15.6.12

Lip Dub....

Combien de lip-dub de demande en mariage avez-vous vu? La Baronne aurait envie de répondre spontanément....trop!

Mais combien de demande de divorce? Aucune??!!! On va réparer ça tout de suite, et on regarde bien la bouille du monsieur quand il va enfin comprendre ce que lui chante sa super bombe de future ex-femme!

Si on n'a pas devant nos yeux  un magnifique vie de garce, la Baronne ravale sa perruque!
"don't cry, cry, cry, cry......."


13.6.12

Pourquoi sommes-nous célibataires?

La mauvaise foi pousse parfois la Baronne à trouver un bouc émissaire....


Duffy!!! Ramène ta truffe il faut qu'on cause!!!

11.6.12

Spécial tribute to Catherine Ringer.




 Dans la série, il n'y a pas que la Baronne qui rencontre des goujats, encore un conte de fée made in Liwayway.





 
J'ai remarqué, à mon grand malheur sentimental, être souvent attirée par ce qu'on appelle les "artistes".

J'aime les personnes passionnées, n'ayant moi-même jamais été touchée par la grâce d'avoir une activité qui me transporte, curieuse de tout mais me lassant rapidement, j'admire ceux qui sont portés par leur passion, qui en parlent avec des étoiles dans les yeux -merci sûrement à leur père, pouf pouf- dégageant ainsi une aura toute particulière. Moins j'ai de connaissance dans l'activité en question plus je suis intéressée.
Les musiciens sont donc bien souvent situés au top du classement. Andy en était -est toujours j'imagine- un.

ROUND N°1

La première fois que j'ai vu Andy n'était pas glorieuse pour moi, loin de là, l'alcool ayant main-prise sur ma raison.
Sortie boite avec une amie, devant sûrement être encore dans une période morose suite à une visite chez Jules (cf l'article sur mon walk of shame), avant "l'incident" bien sûr, j'ai voulu lubriquéthanoliquement me lobotomiser.

Mon amie, "A", m'annonce qu'un de ses potes va arriver.
Question pragmatique de ma part :
 "Est-il mignon ?"
Je l'appris une demi-heure et trois verres plus tard.

Andy arrive, sûrement soudainement possédée par un fantôme russe je décide de l'embrasser comme il se doit -je ne me souviens toujours pas si je m'étais présentée avant- pour ensuite le laisser dire bonsoir aux autres protagonistes.
Je sais, trop aimable de ma part.
La soirée se prolonge normalement, je fais connaissance avec le jeune homme, il finit par me confier qu'il est venu dans l'espoir de séduire A. Esprit jovial de ma part, je tente d'arranger le coup avec A qui m'encourage à continuer de le brancher.

Bon, mon bas-ventre me démange alors je m'exécute. Sans grand succès.
C'est après avoir passé quelques temps sur la piste de danse que j'aperçois A et Andy s'embrasser.
Soit, je décide de me "venger" en embrassant à mon tour A. Puis Andy, qui se laisse faire. Oui bon, on ne va pas revenir sur ma logique implacable.
Je passe à la vitesse supérieure et propose de but-en-blanc mes intentions sexuelles insinuant que conclure avec A sera pour lui mission impossible. Comprendre : "bon, j'ai envie de baiser, on s'en va ? De toutes façons A ne fait que jouer avec toi et t'arriveras pas à l'avoir dans ton lit, moi oui."

Premier râteau de ma vie.
J'avoue que c'est aussi la première fois que je suis aussi "cash" avec quelqu'un que je ne connais ni d’Ève ni de tenue d'Adam.

Devant ce refus je repars danser jusqu'à ce qu'on décide tous partir.
Andy a finit par rentrer sans moi, sans A, mais j'imagine avec une grosse béquille pour prendre appui.

Je n'entendis plus parler d'Andy pendant 4mois, il n'a plus donné de nouvelles à A, frustré par son attitude.
Je me connecte sur Facebook, et oh, que vois-je ? Une friend request.
Curieuse de ce qu'il a à me dire, j'accepte.

ROUND N°2

S'ensuivent alors des échanges virtuels, de la grande sympathisation, le "feeling", Madame La Baronne, est au rendez-vous.
A cette époque là je me sentais de nouveau prête à entamer une relation potentiellement sérieuse, et commençais à être lassée de ma période délurée. Je tiens à prévenir Andy pour mettre les choses au clair. Reçu cinq sur cinq.
Il me demande d'aller passer un week end féria avec lui. Il insiste, persiste, je signe.

La première soirée s'annonce pas trop mal, je rencontre par hasard des amis et fais le yoyo entre mes amis et ceux d'Andy.
On finit par se câliner, se bisouiller et tout le tralala de guimauve dégoulinant de début d'idylle.
Au petit matin on rentre se coucher dans la guest room qu'un des amis d'Andy nous a laissé pour plus d'intimité (sinon c'était chez la mère de ce dernier).
Sur le chemin, il me demande (bourré) plusieurs fois si je suis sure de vouloir être avec lui, que si c'était pas le cas fallait pas hésiter à le dire, fallait pas qu'il y ait de non dit entre nous. Comme c'est meuuuugnon, je le rassure.
La nuit commence entrainant la folie de nos deux corps.
Enfin, si folie se peut avec un partenaire gardant les yeux fermés durant la majorité du temps. Weird.

La journée qui s'ensuit se déroule étrangement, la distance affective étant de mise. Suspicieuse, je demande si tout va bien, ou si la phase de dégout a été enclenchée. Monsieur n'est pas démonstratif en public. Mouais, on va faire comme si on prenait pour argent comptant ce qu'il essaie de me vendre comme mensonge.

La soirée arrive, je me sens de moins en moins à ma place, je commence peu à peu à me sentir invisible, la mélancolie s'installe, je décide de m'isoler quelques temps histoire de me calmer et revenir avec la happyface.

Personne n'a noté mon absence, encore plus fun, Andy m'apprend joyeusement (véridique) une très bonne nouvelle :
-"Je viens d'embrasser trois filles !"
-(avec un ton se voulant aussi joyeux) "Ah super !"
- Non mais je plaisante pas hein !!
- Cool Andy ..."
Je décide de m'éclipser à nouveau en contenant mes larmes de rage et de peine.
Évidemment, la piquette de la bodega a fait son effet, je me lamente, sanglote, et tout naturellement je décide d'errer seule dans les rues de la ville.
C'est ainsi que je rencontre un compagnon d'infortune qui vient de se faire jeter par sa nana, et qui comme moi, erre pour se remettre les idées en place. Il me raconte alors ses déboires, je lui raconte les miens, dans l'ivresse pathétique j'envoie un sms à Don Juan "Au fait, si par le plus grand des hasards tu te demandes un jour où je suis, ben moi je ne sais pas, salut".
Comme prévu, aucune réponse.

Une heure plus tard, le coucou de mon gogo-gadgéto-éventuellement-téléphone se met à cuicuiter, le sultan fait mine de s'inquiéter et m'implore de retrouver son harem. Un peu désalcoolisée je décide de coopérer, ben oui, je ne vais pas non plus passer ma nuit dans la rue par orgueil.
Direction la bodega, le fiancé éconduit me raccompagne pour qu'il ne m'arrive rien sur la route.

ROUND FINAL, battue par ko.

A l'instant même de mon retour je découvre le principal intéressé en train de labradoriquement embrasser une fille. Tiens, j'avais pas assez été humiliée.
Bon cette fois je suis moins complaisante et laisse une trace de mon bref passage sur la joue du guignol. Je patiente en retrait jusqu'à ce que la soirée se finisse, n'entraînant pas avec elle la fin de la connerie testostéronée, hélas.

Tout le monde est dehors, Andy et sa greluche aussi.
Je le prends à part, lui dit qu'il fait vraiment que de la merde, il me rétorque que non.
Oui parce qu'apparemment il m'a invitée pour qu'on s'amuse, qu'on vive nos vies, j'aurais pu rire s'il avait enchaîné par le lieu commun « Carpe Diem » mais non, pas de bol.
Il tente pitoyablement de faire passer la pilule en arguant que j'étais une fille super sublime, qu'il m'a offert ce qu'il avait à m'offrir -big Lol de la soirée, son « cadeau » était bien plus facile à digérer que la pilule rouge qu'il était en train de me proposer, kof kof- qu'il n'a jamais dit qu'il recherchait une relation sérieuse, et là, enfin, le sacro-saint « il ne faut pas se prendre la tête ».

Rappelez-vous le sentiment de blasitude perpétuelle présent dans les paroles du personnage Daria et vous avez le ton de ma voix pendant toute la fin de cette histoire.
« On fait comment alors, tu viens DORMIR avec moi ou ? »
« Non, car on ne couchera pas ensemble donc ça ne sert à rien, je ne veux pas de relation sérieuse (il a bien appris sa leçon par cœur le p'tit), ce ne serait pas honnête (oh oui mon chou, je comprends, tu as raison), toi tu cherches ça, pas moi, ça sert à rien que je vienne dormir avec toi. »
Attention, le come-back de « je veux me donner bonne conscience alors je te flatte » mais version alcool triple-sec destructeur de reste de ciboulot (là j'ai en tête « t'es beau comme garçon » de Clarika) :
« T'es une fille vraiment touchante, t'es attentionnée avec tout le monde c'est beau, magnifique même, t'as beaucoup à offrir, mais moi je veux pas de tout ça. Je cherche pas de plan cul, faut qu'il yait quelque chose derrière tu comprends etc"
Si quelqu'un a perçu une once de cohérence dans ses propos, je veux bien qu'on me la fasse découvrir.

Je le coupe net dans son soliloque :
« Donc si je comprends bien, tu vas dormir avec la fille que tu as rencontré ce soir ? Tu m'as invitée pour le week-end et tu files baiser avec ce soir ? »
« Ouais !! »
« Ah ouais, au moins quand tu fais de la merde tu fais pas semblant, c'est bien, tu vas jusqu'au bout ».
« Mais non je fais pas de la merde »
« Oui d'accord, bref, du coup, je fais comment moi ? Je dors où, rentre comment ? »
Là, lueur du mec qui n'a pas préalablement réfléchi à la question, ben ouais, trop occupé à lustrer ses bijoux de famille.
« Euh, ben on va appeler un taxi, t'inquiète pas, on va trouver où tu vas dormir"
(Et là j'essaie de rendre son discours cohérent)

J'ai laissé tomber l'idée de lui faire comprendre que son attitude était abjecte, je suis allée voir sa soeur et lui ai demandé si je pouvais dormir avec elle chez leur mère, elle a totalement « halluciné ».
On prend le taxi, lui, sa greluche, sa soeur et moi.
Il nous dépose chez la mère d'Andy, la sœur et moi sortons, Andy et l'autre qui sortent aussi … WTF ?
"Fallait le dire Andy si tu voulais faire un plan à 3" dis-je sarcastiquement.
Sa soeur l'a pris en aparté et lui a fait comprendre que baiser dans la chambre à coté de celle où je dormais c'était peut être too much vis à vis de moi.
Trop aimables ils ont décidé de partir à pieds dans la guest-room où je dormais avec Ne-me-dis-plus-jamais-oui, mes affaires étant encore dedans.

Le lendemain fut épique, surtout le petit-déjeuner avec sa mère, persuadée elle aussi que nous étions ensemble et que ça donnerait à son fils un prétexte supplémentaire pour venir plus souvent dans le sud du pays.

Don Juan ne s'est pointé qu'à 14h, apportant mes affaires, puis nous avons filé jusqu'à chez moi pour me ramener, inutile de préciser que le retour était glacial.

J'ai quand même eu droit à un « courageux » sms d'excuses le soir.

L'abus d'alcool est donc dangereux pour la Santé, et pour les « amours ».

8.6.12

Piccolo Pipo...

Un des premiers avantage du système de rencontre 2.0 c'est qu'il permet aux néo-célibataires (comprendre ceux de retour sur le marché) de voir si la prairie est plus verte à coté.
Illustration:
La Baronne a passé 7 années de sa vie, avec un garçon de type Bristish, comprendre blond, la mèche sur le front, les yeux clairs, la touche de dandy, le flegme britannique et peu expansif.
Donc si on tire une diagonale vers le sud, la prairie la plus verte est italienne!


Accepter le charme d'un transalpin tient finalement à peu de chose. 

En dehors des pasta, de la culture italienne elle ne sait finalement pas grand chose, et sa maitrise de la langue se limite à chanter à fond de balle la compil' Dolce Italia dans son carrosse 4cv fiscaux, comprendre sa voiture.

Des méditerranéens, elle sait aussi qu'ils sont généralement chaleureux, séducteurs et dragueurs. Et c'est exactement sur ce genre de spécialités locales que la Baronne va tomber.

M.Piccolo Pipo est un expat' installé à Paris, mais régulièrement en vadrouille à travers le monde pour son travail. Il n'est pas très grand, une bouille qui laisse deviner l'enfant qu'il a été, un accent qui se lit même au travers de ses mails et de ses sms. Bref c'est un garçon attachant.

Les échanges furent longs et laborieux, mais la bonne humeur restant toujours de mise, la rencontre semblait évidente.Rendez-vous est pris en terre italienne pour un plat concocté par M.Piccolo Pipo.

Ma Qué ce rendez-vous restera un des plus rigolo, parce que la Baronne n'a jamais vu autant de clichés romantiques réunis dans une même soirée.

Lumière tamisée, une table à la déco estampillée St Valentin (pétales de rose, bougies, coupes de champagne) M. Piccolo Pipo se donne visiblement du mal avec les filles.
Lui, est aussi clean que son appartement, tiré à 4 épingles, décontracté malgré tout, un petit air timide craquant, il a de bonnes manières et la Baronne adore ça!

Après lui avoir offert une coupe de champagne, il entraîne la Baronne dans son salon, où trône un piano, il s'installe et lui joue plusieurs morceaux, elle l'écoute en souriant, un peu moqueuse. C'est tellement Richard Clayderman comme moment, il ne manque que la cheminée et le cliché serait complet. Et en même temps c'est tellement craquant. Oui la Baronne est parfois contradictoire.

Toujours prévenant, il l'attrape par la taille pour l'inviter à passer à table, pour un menu typiquement italien, sa Mama lui ayant rendu visite quelques jours avant, son frigo déborde de produits frais direct from Italia.
Au menu minestrone, pasta au pesto et un Chianti. Délicieux.

La Baronne ne sait pas si ce sont les compliments à base de "ma qué tou es bella, ma qué tou es joulie, ma qué tou est charmante" ou alors le Chianti, mais elle s'est vite sentie enivrée par ce bel hidalgo, et va se voir ne pas refuser les avances un peu plus concrètes de Piccolo Pipo.

Par avances concrètes comprendre mains baladeuses et bisous de moins en moins chastes....

De spaghetti en spaghetti, les voilà sur le lit.... et les 5 minutes qui vont suivre vont être les plus longues de sa vie de jeune Baronne célibataire....

Piccolo Pipo a une toute petite Ferrari, qui roule très vite. Sur ce genre de voiture, le plaisir est surtout pour celui qui conduit et malheureusement pour la Baronne elle est à la place du mort.
( chers lecteurs et lectrice vous saurez apprécier l'art baronnesque de parler de sexe sans jamais citer le mot une seule fois ).

Bref un tour de circuit et la course est déjà terminée au grand damne de la Baronne.

Que dit-on quand cela se passe mal ? Que dit la bible des bonnes manières?

La baronne passe en revue tout son répertoire de phrases sympathiques qui ne l'engageraient pas sur une piste glissante. Elle a bien celle sur les bébés moches qui a fait ses preuves, mais sur les petites Ferrari trop rapides rien, que dal, nada....

Piccolo Pippo est visiblement lui très satisfait, allongé sur le dos, il finit quand même par s'inquiéter de la Baronne qui elle, regarde le plafond en se demandant comment se sortir de ce pétrin.
" tou es contente?"
Fuck.... Il lui pose la question et aucune phrase toute faite en stock, tant pis elle va travailler sans filet.

Mentir c'est trop moche, reste donc l'onomatopée et le hochement de tête...
Son éducation judéo-chrétienne la perdra un jour elle le sait.

Piccolo Pipo se satisfait visiblement de cette réponse, puis prend un air grave, en baronnie on sent le vent qui en train de tourner sur la piste.
"tou sais, moi y'aime les femmes, et y 'ai envie de toutes vous satisfaire, yé vé youste m'amouser"
nouvelle onomatopée en baronnie
"tou comprend yé vais vouloir te rappeler mais youste pour m'amouser"
Ah merde.... Il va vraiment falloir trouver les mots justes pour lui faire comprendre que servir de friend with benefit n'a d'intérêt que si l'on en tire justement...

Un pieux mensonge semble être la meilleure solution, et la Baronne de répondre qu'elle ne se voit pas être son amie juste pour sa Ferrari (elle a des scrupules), qu'elle voudrait pouvoir signer un LOA (location avec option d'achat) sur son prochain véhicule, et que donc pour son intégrité morale (et surtout physique) elle se voit dans l'obligation de décliner la proposition.

Dans le même temps la Baronne se rhabille, colle deux bises à son hôte et s'échappe heureuse d'avoir menti par omission, blesser l'autre n'étant pas son hobby favori.

Elle aura l'occasion de débriefer sur le sujet avec un friend with benefit, lui racontant son expérience malheureuse de la conduite italienne,  s'en est suivi un débat sur les raisons d'une mauvaise conduite, et visiblement un mauvais conducteur a souvent une mauvaise co-pilote (oui on sait c'est très contrariant comme constat).

Pas de panique car grâce à une autre Bella ayant pris contact avec elle via les réseaux sociaux et le jeu des relations communes la Baronne a finalement eu confirmation qu'elle n'était pas une si mauvaise co-pilote, puisque la Bella garde elle aussi les mêmes souvenirs de Picollo Pipo.

Le problème ne vient donc pas de la co-pilote mais bien de la voiture, CQFD!






6.6.12

Les annonces déroutantes (5)....



Quand on reçoit un charme, il faut TOUJOURS ausculter avec attention l'étiquette du produit.
Petite étude de cas avec ce spécimen:

Commençons par le choix au combien révélateur du pseudo: 
Ici "Magicfingerz"...on dirait un nom d'acteur porno sans déconner...Encore un qui cherche le grand Amour, sans aucun doute...
Passons à la composition...
 "21 ans", aoutch, plus jeune que Chaton le petit frère de la Baronne, cet indice aurait tendance à confirmer notre première supposition...

Continuons, profession:  
"chercheur de vérité"... moment de perplexité en Baronnie, elle est prête à parier que dans le descriptif, le mot Carpe Diem ou Feeling va apparaitre.

Vérifions avec sa shopping list: 
"une femme ambitieuse (mais pas utopiste)" comprendre cherche MILF désirant accrocher un petit jeune à son tableau de chasse, pour une période courte ( sans croire pour autant à la signature d'un CDI )

"un minimum sur d'elle, un peu dévergondée, belle :)" le flair baronnesque semble avoir encore fait mouche, le petit lionceau veut se faire plaisir , continuons....

"Bref, j'en sais rien, je fais au feeling, fais moi rêver! :D" Plus aucun doute! Le mot feeling est lâché, le mot rêve aussi combiné avec le verbe savoir associé à une négation, nous pouvons l'affirmer haut et fort:
Magicfingerz cherche un plan cul!

Zut il y a un Post-scriptum...
 "ps: j'ai passé l'âge des one shot..."

La Baronne se serait-elle plantée?
NANNNNNNN, dans cette phrase il y a un piège...et elle ne tombera pas dedans...
Magicfingerz tu as passé l'âge? vraiment? à 21 ans..... Pauvre petit produit...


1.6.12

This song (1)

Parce qu'on a tous une chanson qui nous rappelle quelqu'un ou quelque chose...
 aujourd'hui on s'attaque à la chanson d' Adèle: Someone like you

C'est exactement le genre de chanson qu'une fille écoute quand elle est plaquée par un mec.
Elle l'écoute en même temps qu'elle tente de se suicider par overdose de Nutella ou de Ben&Jerry's, en essuyant ses petits yeux de panda (le maquillage qui coule c'est souvent très moche) et en appelant toutes ses copines pour parler du dernier Bat*** euh chéri qu'elle vient de perdre.
Ce petit rituel de passage est pratiqué par toutes les poulettes de la planète toute tranche d'âge confondue

Ouai, la Baronne compatit c'est pas fastoche.

Elle compatit et en plus elle a décidé de vous remonter le moral, il faut dire qu'Adèle en version originale c'est la pendaison assurée.. Mais elle a une solution!

Donc oui on est triste, oui on prend le texte d'Adèle mais surtout on ne retient que cette phrase:
Nevermind, I’ll find someone like you.
et on savoure le petit bijou d'en dessous 
c'est fou ce qu'elle peut filer la pêche cette cover! 

Et en parlant de cover on file directement sur mycovermusic (la Baronne fait plaisir jusqu'au bout ce soir!)

Once upon a time...un blog bien fun!


On clique et on savoure !

Les annonces déroutantes (4)

La Baronne tente souvent d'expliquer à son meilleur ami Peter Pan que le supermarché qu'elle fréquente n'est pas un lieu de débauche et de luxure.

Elle tient donc particulièrement à remercier Mister Baissemonboxer foutant en l'air ses tentatives de justification.

Pourquoi? 
Le choix du pseudo assez parlant, "Baissemonboxe (r)", qui semble s'adresser visiblement aux filles ayant ouvert plus de braguettes que de bouquins

La petite précision juste à coté : "cunnilingus", qui laisse malgré tout planer un léger doute... sur les connaissances anatomiques du jeune homme, ou alors le pseudo est mal choisi un " Baissetonstring" aurait été plus adapté...enfin la Baronne dit ça et en même temps elle ne dit rien.

Passons à la description du-dit produit : " Je cherche LE cunnilingus parfait" , un peu comme Arthur cherchant le Graal visiblement , en revanche on ne saisit pas bien ce qu'il cherche exactement.
A le recevoir? Dans ce cas il a réellement un problème avec l'anatomie humaine et masculine en particulier. A le donner? Peut être une précision dans sa shopping list.

Ah oui, visiblement il sait où s'exerce l'acte puisque Monsieur Baissemonboxer précise que Mademoiselle Baissetonstring doit avoir une "épilation ticket de métro, voire intégrale"

Oh My God, qu'est ce qu'on fait on lui demande si le SIF* doit être également fait?

* Pour les non-initiés de l'épilation le SIF est le Sillon Inter Fessier.


25.5.12

Never Lie, all comes to know...

Le Feeling (celui qui déclenche la rencontre, voir le bisous, mais qui n'est absolument pour rien dans la pérennité d'une relation, a-t-on besoin de vous le rappeler) se base à 90% sur la photo de profil, et 10% sur les échanges.

Donc dire que le choix de la photo de profil est important est un donc un euphémisme.

Aujourd'hui la Baronne vous épargne le déroulé habituel, et on file direct au rencard!

Rdv est pris Porte d'Auteuil, au pied du métro, 15 min d'attente et la Baronne se demande si son prochain article n'aura pas pour sujet le premier lapin de sa vie, pour en avoir le cœur net elle se décide à appeler, d'autant qu'elle ne connait pas encore la voix de son rencard de ce soir...

le téléphone sonne et un suspense façon valise RTL est en train de monter, enfin il décroche:
lui: "ouiiiiiiiiiiiii"
elle: " en retard?"
lui: "ouiiiiiii, désolé(han), je me dépêche(han),j'habite en bas de la rue(eeee), je suis là dans 20 min" 
Le sang baronnesque ne fait qu'un tour, 15 min de retard + 20 min alors qu'il est censé se dépêcher et qu'il habite en bas de la rue, là c'est officiel il se fout de sa perruque.
Et puis il y a autre chose qui la dérange, elle ne sait pas encore vraiment le verbaliser, mais elle sent que cela va devenir vraiment problématique.

Pour patienter la Baronne envoie des textos aux copines, appelle sa petite Pomme, et commence déjà à regretter le déplacement.
Elle voit finalement arriver au loin un mec, qui semble visiblement prendre tout son temps, et accessoirement celui de la Baronne. Avant de passer en mode dragon, elle observe, et si le visage lui dit quelque chose il y a dans le physique quelque chose qui ne colle pas.

Dans un supermarché, la publicité mensongère est une pratique courante, dans le cas qui nous intéresse l'étiquette produit ne se cantonnait qu'au visage et pas à son corps... Malin le  produit...

Pour vous faire comprendre le malaise, petite illustration:
Vous venez de saisir vous aussi le problème?

Bon, la Baronne se fiche en général du physique, elle ne se ferait pas Quasimodo quand même, faut pas déconner, mais avoir des rondeurs assumées elle trouve cela très sexy au final. 

Et assumer n'est pas vraiment ce qui caractérise  Monsieur, disons qu'il n'a visiblement pas pris conscience des petites trahisons qu'un corps de trentenaire fait à son propriétaire (entre nous c'est une justice que l'égalité des sexes soit respectée au moins sur ce point).
Il porte une chemise très serrée, voir trop petite, beige, élimée au col et aux manches, on devine une turgescence de la poitrine (elle dit bien poitrine et pas pecs), un pantalon très moulant, et il porte visiblement à gauche... Bref pas vraiment le genre de tenue mettant en valeur. A cela s'ajoute une coupe de cheveux Auteuil-Neuilly-Passy et l'accent qui va avec....Damned!

...C'était donc ça qui la dérangeait tant au téléphone....La soirée risque d'être très longue...

A peine arrivé, il embarque la Baronne dans un bar ou le moindre cocktail atteint le PIB d'un pays en voie de développement, et met un point d'honneur à justifier son retard.

Monsieur faisait du vélo...La Baronne naïvement lui demande si c'était dans le Bois de Boulogne ce qui aurait pu être une bonne excuse mais sans dérailler il répond par la négative. Monsieur faisait du vélo d'appartement. 35 minutes de retard parce qu'il ne voulait pas descendre de son fucking bike? Vraiment? Il n'a pas vu la petite veine crépiter sur le front de la Baronne sinon il n'aurait pas continué à pousser le bouchon.

Hélas l'inconscient a continué et notamment en ponctuant sa conversation basée essentiellement sur ses revenus, ceux de nos voisins de table, le tout en ne sachant plus exactement où se situaient les yeux révolver de la Baronne par des:
" t'es tendue(eee)?
je sais pas je te trouve tendue(eee).
tu devrais te détendre non?"
Redis-le encore une fois et la Baronne va figurer en bonne place dans les articles du Petit Détective, avec circonstances atténuantes par dessus le marché!
Cela dit elle est tendue, remontée comme un coucou suisse, prête à lui sauter dessus au moindre faux pas...

Visiblement la soirée n'est pas vécue de la même manière par Monsieur, et il propose comme si tout se passait à merveille de diner au resto. 
Vague moment d'hésitation en Baronnie, partir parce que c'est une question de survie ou alors profiter et optimiser son déplacement en allant diner....

Il faut parfois être pragmatique... Elle sait c'est moche....

Arrivés au restaurant, et pour écourter le moment, la Baronne met en place le scénario de la fille fatiguée (et bénit le ciel par la même occasion d'être une bonne comédienne.)
1ère étape: bailler
2ème étape: faire briller ses petits yeux en amande
3ème étape: répondre par onomatopée et ne jamais lancer de sujet de discussion (ce qui relève de l'exploit pour elle)
4ème et dernière étape: commander un plat rapide à préparer et rapide à manger
Enfin mixer les 3 premières étapes, sans en faire trop pour rester crédible et avaler son plat au plus vite.

Ce qui est un peu gênant dans ce scénario c'est que la Baronne est obligée finalement de supporter la conversation de son congénère... Et dans notre cas précis, le fric, son taf qui rapporte du fric et le fric qu'il espère se faire à la fin de sa carrière. 

C'est donc sans gêne aucune, que lorsque Monsieur a demandé l'addition, la Baronne est allée fumer une cigarette.

Bon prince il lui propose un dernier verre avec un petit regard lubrique ou de la raccompagner à sa voiture avec ce même petit regard. La Baronne se demande bien quand elle a pu lui laisser espérer quoi que ce soit....toujours est-il qu'il est vraiment content de sa soirée...Lui...

La Baronne baille une dernière fois, et lui montre son carrosse posé sur le trottoir juste en face, le remercie pour la soirée, évite soigneusement le bisou sur la joue et file sans un regard sur la rive opposée.

Morale de cette histoire: Une Baronne tendue est une Baronne de peu de vertu (cela reste discutable elle vous l'accorde)



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