22.6.12

Il faut savoir brosser ses lecteurs dans le sens du poil...

...pour se faire pardonner!
La Baronne ayant du jouer au Super Mario cet après-midi, fuite d'eau surprise en baronnie, là voilà contrainte de reporter la publication de l'histoire trop croustillante que vous attendiez tous avec impatience.

Croyez bien qu'elle en est désolée, et pour vous donnez l'eau à la bouche, il sera question de: Freud, personnes âgées et de raie des fesses...On sait ça va être dur d'attendre!!

C'est aussi l'occasion, de vous dire merci, vous qui suivez  de plus en plus nombreux, un peu partout dans le monde (ça c'est la grande classe!), les folles aventures de la Baronne. 



Merci pour vos réflexions, vos critiques constructives, vos encouragements, n'hésitez pas à liker la page facebook, à partager et à laisser vos commentaires c'est toujours un plaisir de les lire.


On peut presque dire que la plus belle histoire d'amour de la Baronne c'est vous! (Barbara sort de ce corps...)



21.6.12

S'enflammer....

Seule et unique règle lorsque l'on rencontre quelqu'un ne pas s'enflammer....bah oui ça fait fuir il parait!

Alors quand un mec pense qu'une fille s'enflamme, que s'imagine-t-il? 
La Baronne a bien une petite idée, elle pense que ça doit ressembler à cela!
(pour les besoins et l'ironie de cette publicité il s'agit d'un garçon, mais il suffit d'inverser ça revient au même)


Alors que dire..... 
Entre être enthousiaste pour un début de "relation" et la vision masculine...Il va falloir trouver un juste milieu.
La Baronne n'est pas sortie de l'auberge!

18.6.12

Big Jim....

La Baronne n'aime pas les one-shot (comprendre les coups d'un soir), mais il faut bien reconnaître que parfois Ego et Libido, les 2 meilleurs amis des célibataires prennent  le dessus!

Il y a quelques jours alors que la Baronne répondait pour la énième fois à la sempiternelle question:  "mais que cherches-tu ici?" , elle reçu en réponse à son laïus sur son désir de relation posée ceci:
"C est vrai qu'on rencontre de tout ici et je dois dire que beaucoup de filles ne cherchent que des rencontres très peu pérennes également. J'en ai fait les frais, mais je dirai que les filles ont l'habitude de se croire plus discrète en ne le précisant jamais explicitement !
Pour ma part, même si ça fait un peu plaisir à sa libido, je préférai partir dans l'idée d'un billet simple et non aller-retour ..."
Que faut-il retenir dans ce mail?
  1. que visiblement les filles font aussi usage du plan cul (qu'elles dénigrent pourtant ouvertement!)
  2.  que visiblement elles se trouvent plus malignes que les mecs en pensant que les garçons n'imaginent même pas que cela puisse les effleurer.
  3. que Libido est donc un ami fréquentant filles et garçons.
Nous (comprendre les filles) avons toujours beaucoup de mal à assumer ce genre de relation, chez un garçon tout le monde le sait, il y a une espèce de fierté à cumuler les relations sans lendemain, mais chez une fille (au delà du credo les mecs sont des Don Juan et les filles des salopes), cela donne surtout l'impression qu'elle ne se respecte pas. Oui bon bah partant de là, l'article du jour ne va pas faire de bien à la Baronne mais tant pis!



Big Jim est un beau mec, et ça tombe bien il le sait..
C'est un flic du genre sexy, avec ce qu'il faut dans le crâne et ça aussi il le sait.
Normalement c'est exactement le type de mec que la Baronne fuit mais il faut croire que cette semaine là Ego et Libido en avaient décidé autrement.



Ce qui est très rigolo dans les échanges avec un professionnel du one shot, c'est que les conversations sont toujours pleines de sous-entendus et peu profondes, sous-entendus faussement éludés par la fille en général rapport au point 1 et 2 ci-dessus. 

S'en suit un léger malentendu des 2 cotés, le garçon pensant que la fille ne voit rien venir et dont l'instinct de chasse va décupler, et la fille voyant les choses venir, faisant semblant de ne pas voir venir et finissant par se laisser faire, sans pour autant avouer que c'est ce qu'elle cherchait au final (rapport au point 1).

Rendez-vous est pris avec Big Jim, un soir de semaine, la Baronne s'est fait prêter un appartement (doit-elle le rappeler, seuls les garçons qui comptent ont accès à la Baronnie, merci Bouboule pour le prêt), et attend son invité en sirotant un verre de blanc.
Un coup de fil de sa part lui annonce que son service est terminé, qu'il file sous la douche et la rejoint et qu'il a hâte de la rencontrer. Ego et Libido sont aussi très pressés de le voir en chair et en os!

Le petit nid étant un petit compliqué à retrouver, la Baronne rejoint Big Jim sur la place et le moins qu'on puisse dire c'est que les 3 zozos ( soit Baronne+Ego+Libido) ne sont pas déçus. 
Pour reprendre les termes de Bambi Schumi, c'est un avion de chasse. Veuillez noter que quand Ego et Libido prennent les commandes les mots: chou, charmant, craquant, voir petits papillons dans le ventre disparaissent purement et simplement du vocabulaire baronnesque.

Quand Big Jim pénètre dans l'appartement, il sort son flingue (pas d'allégorie ici, il a réellement sorti son outil de travail),  si l'uniforme n'a aucun effet sur la Baronne autant là....Bah les mots lui manquent toujours.
Big Jim est cool, il papote, il se rapproche (techniques de chasseur), il feinte, puis il décide que la chasse a assez duré et décide que c'est le moment.This is it!
Ce qui convient parfaitement à la Baronne pour ne pas vous le cacher...

Big Jim est un excellent chasseur, avec un bon fusil (l'allégorie est ici) rien à dire là dessus, c'était bien, pas vraiment besoin de développer plus.

Arrive le moment un peu transitoire, celui post-coïtal. Plusieurs options:
  1. Claquer deux bises et remercier Big Jim, et assumer parfaitement le point 1.
  2.  Lui proposer de rester dormir, rapport au point 2, histoire d'avoir l'air maligne et donc de faire croire que l'on a pas vraiment voulu un plan cul ou alors qu'on veut remettre cela sous couvert d'une nuit. Rien qu'en écrivant cette phrase la Baronne se rend compte à quel point les filles peuvent être tordue parfois...
On vous le donne en 1000, la Baronne a pris l'option numéro 2, et s'est entendu répondre  qu'elle était trop fleur bleue, romantique, bisous-bisous....qu'il ne cherchait qu'un plan cul et enfin qu'on ne proposait pas à un garçon de rester dormir (trop engageant et synonyme de fille qui s'enflamme)
Enorme moment de perplexité en Baronnie.... Aurait-elle envoyé de mauvais signaux?

Pourquoi faut-il qu'un homme quand il est pris pour son potentiel érotique pense que la Baronne veuille faire de lui l'homme de sa vie?
Ego et Libido, la prochaine fois que Sentimentalo pointe le bout de son nez , la Baronne vous autorise à lui faire la peau!!



15.6.12

Lip Dub....

Combien de lip-dub de demande en mariage avez-vous vu? La Baronne aurait envie de répondre spontanément....trop!

Mais combien de demande de divorce? Aucune??!!! On va réparer ça tout de suite, et on regarde bien la bouille du monsieur quand il va enfin comprendre ce que lui chante sa super bombe de future ex-femme!

Si on n'a pas devant nos yeux  un magnifique vie de garce, la Baronne ravale sa perruque!
"don't cry, cry, cry, cry......."


13.6.12

Pourquoi sommes-nous célibataires?

La mauvaise foi pousse parfois la Baronne à trouver un bouc émissaire....


Duffy!!! Ramène ta truffe il faut qu'on cause!!!

11.6.12

Spécial tribute to Catherine Ringer.




 Dans la série, il n'y a pas que la Baronne qui rencontre des goujats, encore un conte de fée made in Liwayway.





 
J'ai remarqué, à mon grand malheur sentimental, être souvent attirée par ce qu'on appelle les "artistes".

J'aime les personnes passionnées, n'ayant moi-même jamais été touchée par la grâce d'avoir une activité qui me transporte, curieuse de tout mais me lassant rapidement, j'admire ceux qui sont portés par leur passion, qui en parlent avec des étoiles dans les yeux -merci sûrement à leur père, pouf pouf- dégageant ainsi une aura toute particulière. Moins j'ai de connaissance dans l'activité en question plus je suis intéressée.
Les musiciens sont donc bien souvent situés au top du classement. Andy en était -est toujours j'imagine- un.

ROUND N°1

La première fois que j'ai vu Andy n'était pas glorieuse pour moi, loin de là, l'alcool ayant main-prise sur ma raison.
Sortie boite avec une amie, devant sûrement être encore dans une période morose suite à une visite chez Jules (cf l'article sur mon walk of shame), avant "l'incident" bien sûr, j'ai voulu lubriquéthanoliquement me lobotomiser.

Mon amie, "A", m'annonce qu'un de ses potes va arriver.
Question pragmatique de ma part :
 "Est-il mignon ?"
Je l'appris une demi-heure et trois verres plus tard.

Andy arrive, sûrement soudainement possédée par un fantôme russe je décide de l'embrasser comme il se doit -je ne me souviens toujours pas si je m'étais présentée avant- pour ensuite le laisser dire bonsoir aux autres protagonistes.
Je sais, trop aimable de ma part.
La soirée se prolonge normalement, je fais connaissance avec le jeune homme, il finit par me confier qu'il est venu dans l'espoir de séduire A. Esprit jovial de ma part, je tente d'arranger le coup avec A qui m'encourage à continuer de le brancher.

Bon, mon bas-ventre me démange alors je m'exécute. Sans grand succès.
C'est après avoir passé quelques temps sur la piste de danse que j'aperçois A et Andy s'embrasser.
Soit, je décide de me "venger" en embrassant à mon tour A. Puis Andy, qui se laisse faire. Oui bon, on ne va pas revenir sur ma logique implacable.
Je passe à la vitesse supérieure et propose de but-en-blanc mes intentions sexuelles insinuant que conclure avec A sera pour lui mission impossible. Comprendre : "bon, j'ai envie de baiser, on s'en va ? De toutes façons A ne fait que jouer avec toi et t'arriveras pas à l'avoir dans ton lit, moi oui."

Premier râteau de ma vie.
J'avoue que c'est aussi la première fois que je suis aussi "cash" avec quelqu'un que je ne connais ni d’Ève ni de tenue d'Adam.

Devant ce refus je repars danser jusqu'à ce qu'on décide tous partir.
Andy a finit par rentrer sans moi, sans A, mais j'imagine avec une grosse béquille pour prendre appui.

Je n'entendis plus parler d'Andy pendant 4mois, il n'a plus donné de nouvelles à A, frustré par son attitude.
Je me connecte sur Facebook, et oh, que vois-je ? Une friend request.
Curieuse de ce qu'il a à me dire, j'accepte.

ROUND N°2

S'ensuivent alors des échanges virtuels, de la grande sympathisation, le "feeling", Madame La Baronne, est au rendez-vous.
A cette époque là je me sentais de nouveau prête à entamer une relation potentiellement sérieuse, et commençais à être lassée de ma période délurée. Je tiens à prévenir Andy pour mettre les choses au clair. Reçu cinq sur cinq.
Il me demande d'aller passer un week end féria avec lui. Il insiste, persiste, je signe.

La première soirée s'annonce pas trop mal, je rencontre par hasard des amis et fais le yoyo entre mes amis et ceux d'Andy.
On finit par se câliner, se bisouiller et tout le tralala de guimauve dégoulinant de début d'idylle.
Au petit matin on rentre se coucher dans la guest room qu'un des amis d'Andy nous a laissé pour plus d'intimité (sinon c'était chez la mère de ce dernier).
Sur le chemin, il me demande (bourré) plusieurs fois si je suis sure de vouloir être avec lui, que si c'était pas le cas fallait pas hésiter à le dire, fallait pas qu'il y ait de non dit entre nous. Comme c'est meuuuugnon, je le rassure.
La nuit commence entrainant la folie de nos deux corps.
Enfin, si folie se peut avec un partenaire gardant les yeux fermés durant la majorité du temps. Weird.

La journée qui s'ensuit se déroule étrangement, la distance affective étant de mise. Suspicieuse, je demande si tout va bien, ou si la phase de dégout a été enclenchée. Monsieur n'est pas démonstratif en public. Mouais, on va faire comme si on prenait pour argent comptant ce qu'il essaie de me vendre comme mensonge.

La soirée arrive, je me sens de moins en moins à ma place, je commence peu à peu à me sentir invisible, la mélancolie s'installe, je décide de m'isoler quelques temps histoire de me calmer et revenir avec la happyface.

Personne n'a noté mon absence, encore plus fun, Andy m'apprend joyeusement (véridique) une très bonne nouvelle :
-"Je viens d'embrasser trois filles !"
-(avec un ton se voulant aussi joyeux) "Ah super !"
- Non mais je plaisante pas hein !!
- Cool Andy ..."
Je décide de m'éclipser à nouveau en contenant mes larmes de rage et de peine.
Évidemment, la piquette de la bodega a fait son effet, je me lamente, sanglote, et tout naturellement je décide d'errer seule dans les rues de la ville.
C'est ainsi que je rencontre un compagnon d'infortune qui vient de se faire jeter par sa nana, et qui comme moi, erre pour se remettre les idées en place. Il me raconte alors ses déboires, je lui raconte les miens, dans l'ivresse pathétique j'envoie un sms à Don Juan "Au fait, si par le plus grand des hasards tu te demandes un jour où je suis, ben moi je ne sais pas, salut".
Comme prévu, aucune réponse.

Une heure plus tard, le coucou de mon gogo-gadgéto-éventuellement-téléphone se met à cuicuiter, le sultan fait mine de s'inquiéter et m'implore de retrouver son harem. Un peu désalcoolisée je décide de coopérer, ben oui, je ne vais pas non plus passer ma nuit dans la rue par orgueil.
Direction la bodega, le fiancé éconduit me raccompagne pour qu'il ne m'arrive rien sur la route.

ROUND FINAL, battue par ko.

A l'instant même de mon retour je découvre le principal intéressé en train de labradoriquement embrasser une fille. Tiens, j'avais pas assez été humiliée.
Bon cette fois je suis moins complaisante et laisse une trace de mon bref passage sur la joue du guignol. Je patiente en retrait jusqu'à ce que la soirée se finisse, n'entraînant pas avec elle la fin de la connerie testostéronée, hélas.

Tout le monde est dehors, Andy et sa greluche aussi.
Je le prends à part, lui dit qu'il fait vraiment que de la merde, il me rétorque que non.
Oui parce qu'apparemment il m'a invitée pour qu'on s'amuse, qu'on vive nos vies, j'aurais pu rire s'il avait enchaîné par le lieu commun « Carpe Diem » mais non, pas de bol.
Il tente pitoyablement de faire passer la pilule en arguant que j'étais une fille super sublime, qu'il m'a offert ce qu'il avait à m'offrir -big Lol de la soirée, son « cadeau » était bien plus facile à digérer que la pilule rouge qu'il était en train de me proposer, kof kof- qu'il n'a jamais dit qu'il recherchait une relation sérieuse, et là, enfin, le sacro-saint « il ne faut pas se prendre la tête ».

Rappelez-vous le sentiment de blasitude perpétuelle présent dans les paroles du personnage Daria et vous avez le ton de ma voix pendant toute la fin de cette histoire.
« On fait comment alors, tu viens DORMIR avec moi ou ? »
« Non, car on ne couchera pas ensemble donc ça ne sert à rien, je ne veux pas de relation sérieuse (il a bien appris sa leçon par cœur le p'tit), ce ne serait pas honnête (oh oui mon chou, je comprends, tu as raison), toi tu cherches ça, pas moi, ça sert à rien que je vienne dormir avec toi. »
Attention, le come-back de « je veux me donner bonne conscience alors je te flatte » mais version alcool triple-sec destructeur de reste de ciboulot (là j'ai en tête « t'es beau comme garçon » de Clarika) :
« T'es une fille vraiment touchante, t'es attentionnée avec tout le monde c'est beau, magnifique même, t'as beaucoup à offrir, mais moi je veux pas de tout ça. Je cherche pas de plan cul, faut qu'il yait quelque chose derrière tu comprends etc"
Si quelqu'un a perçu une once de cohérence dans ses propos, je veux bien qu'on me la fasse découvrir.

Je le coupe net dans son soliloque :
« Donc si je comprends bien, tu vas dormir avec la fille que tu as rencontré ce soir ? Tu m'as invitée pour le week-end et tu files baiser avec ce soir ? »
« Ouais !! »
« Ah ouais, au moins quand tu fais de la merde tu fais pas semblant, c'est bien, tu vas jusqu'au bout ».
« Mais non je fais pas de la merde »
« Oui d'accord, bref, du coup, je fais comment moi ? Je dors où, rentre comment ? »
Là, lueur du mec qui n'a pas préalablement réfléchi à la question, ben ouais, trop occupé à lustrer ses bijoux de famille.
« Euh, ben on va appeler un taxi, t'inquiète pas, on va trouver où tu vas dormir"
(Et là j'essaie de rendre son discours cohérent)

J'ai laissé tomber l'idée de lui faire comprendre que son attitude était abjecte, je suis allée voir sa soeur et lui ai demandé si je pouvais dormir avec elle chez leur mère, elle a totalement « halluciné ».
On prend le taxi, lui, sa greluche, sa soeur et moi.
Il nous dépose chez la mère d'Andy, la sœur et moi sortons, Andy et l'autre qui sortent aussi … WTF ?
"Fallait le dire Andy si tu voulais faire un plan à 3" dis-je sarcastiquement.
Sa soeur l'a pris en aparté et lui a fait comprendre que baiser dans la chambre à coté de celle où je dormais c'était peut être too much vis à vis de moi.
Trop aimables ils ont décidé de partir à pieds dans la guest-room où je dormais avec Ne-me-dis-plus-jamais-oui, mes affaires étant encore dedans.

Le lendemain fut épique, surtout le petit-déjeuner avec sa mère, persuadée elle aussi que nous étions ensemble et que ça donnerait à son fils un prétexte supplémentaire pour venir plus souvent dans le sud du pays.

Don Juan ne s'est pointé qu'à 14h, apportant mes affaires, puis nous avons filé jusqu'à chez moi pour me ramener, inutile de préciser que le retour était glacial.

J'ai quand même eu droit à un « courageux » sms d'excuses le soir.

L'abus d'alcool est donc dangereux pour la Santé, et pour les « amours ».

8.6.12

Piccolo Pipo...

Un des premiers avantage du système de rencontre 2.0 c'est qu'il permet aux néo-célibataires (comprendre ceux de retour sur le marché) de voir si la prairie est plus verte à coté.
Illustration:
La Baronne a passé 7 années de sa vie, avec un garçon de type Bristish, comprendre blond, la mèche sur le front, les yeux clairs, la touche de dandy, le flegme britannique et peu expansif.
Donc si on tire une diagonale vers le sud, la prairie la plus verte est italienne!


Accepter le charme d'un transalpin tient finalement à peu de chose. 

En dehors des pasta, de la culture italienne elle ne sait finalement pas grand chose, et sa maitrise de la langue se limite à chanter à fond de balle la compil' Dolce Italia dans son carrosse 4cv fiscaux, comprendre sa voiture.

Des méditerranéens, elle sait aussi qu'ils sont généralement chaleureux, séducteurs et dragueurs. Et c'est exactement sur ce genre de spécialités locales que la Baronne va tomber.

M.Piccolo Pipo est un expat' installé à Paris, mais régulièrement en vadrouille à travers le monde pour son travail. Il n'est pas très grand, une bouille qui laisse deviner l'enfant qu'il a été, un accent qui se lit même au travers de ses mails et de ses sms. Bref c'est un garçon attachant.

Les échanges furent longs et laborieux, mais la bonne humeur restant toujours de mise, la rencontre semblait évidente.Rendez-vous est pris en terre italienne pour un plat concocté par M.Piccolo Pipo.

Ma Qué ce rendez-vous restera un des plus rigolo, parce que la Baronne n'a jamais vu autant de clichés romantiques réunis dans une même soirée.

Lumière tamisée, une table à la déco estampillée St Valentin (pétales de rose, bougies, coupes de champagne) M. Piccolo Pipo se donne visiblement du mal avec les filles.
Lui, est aussi clean que son appartement, tiré à 4 épingles, décontracté malgré tout, un petit air timide craquant, il a de bonnes manières et la Baronne adore ça!

Après lui avoir offert une coupe de champagne, il entraîne la Baronne dans son salon, où trône un piano, il s'installe et lui joue plusieurs morceaux, elle l'écoute en souriant, un peu moqueuse. C'est tellement Richard Clayderman comme moment, il ne manque que la cheminée et le cliché serait complet. Et en même temps c'est tellement craquant. Oui la Baronne est parfois contradictoire.

Toujours prévenant, il l'attrape par la taille pour l'inviter à passer à table, pour un menu typiquement italien, sa Mama lui ayant rendu visite quelques jours avant, son frigo déborde de produits frais direct from Italia.
Au menu minestrone, pasta au pesto et un Chianti. Délicieux.

La Baronne ne sait pas si ce sont les compliments à base de "ma qué tou es bella, ma qué tou es joulie, ma qué tou est charmante" ou alors le Chianti, mais elle s'est vite sentie enivrée par ce bel hidalgo, et va se voir ne pas refuser les avances un peu plus concrètes de Piccolo Pipo.

Par avances concrètes comprendre mains baladeuses et bisous de moins en moins chastes....

De spaghetti en spaghetti, les voilà sur le lit.... et les 5 minutes qui vont suivre vont être les plus longues de sa vie de jeune Baronne célibataire....

Piccolo Pipo a une toute petite Ferrari, qui roule très vite. Sur ce genre de voiture, le plaisir est surtout pour celui qui conduit et malheureusement pour la Baronne elle est à la place du mort.
( chers lecteurs et lectrice vous saurez apprécier l'art baronnesque de parler de sexe sans jamais citer le mot une seule fois ).

Bref un tour de circuit et la course est déjà terminée au grand damne de la Baronne.

Que dit-on quand cela se passe mal ? Que dit la bible des bonnes manières?

La baronne passe en revue tout son répertoire de phrases sympathiques qui ne l'engageraient pas sur une piste glissante. Elle a bien celle sur les bébés moches qui a fait ses preuves, mais sur les petites Ferrari trop rapides rien, que dal, nada....

Piccolo Pippo est visiblement lui très satisfait, allongé sur le dos, il finit quand même par s'inquiéter de la Baronne qui elle, regarde le plafond en se demandant comment se sortir de ce pétrin.
" tou es contente?"
Fuck.... Il lui pose la question et aucune phrase toute faite en stock, tant pis elle va travailler sans filet.

Mentir c'est trop moche, reste donc l'onomatopée et le hochement de tête...
Son éducation judéo-chrétienne la perdra un jour elle le sait.

Piccolo Pipo se satisfait visiblement de cette réponse, puis prend un air grave, en baronnie on sent le vent qui en train de tourner sur la piste.
"tou sais, moi y'aime les femmes, et y 'ai envie de toutes vous satisfaire, yé vé youste m'amouser"
nouvelle onomatopée en baronnie
"tou comprend yé vais vouloir te rappeler mais youste pour m'amouser"
Ah merde.... Il va vraiment falloir trouver les mots justes pour lui faire comprendre que servir de friend with benefit n'a d'intérêt que si l'on en tire justement...

Un pieux mensonge semble être la meilleure solution, et la Baronne de répondre qu'elle ne se voit pas être son amie juste pour sa Ferrari (elle a des scrupules), qu'elle voudrait pouvoir signer un LOA (location avec option d'achat) sur son prochain véhicule, et que donc pour son intégrité morale (et surtout physique) elle se voit dans l'obligation de décliner la proposition.

Dans le même temps la Baronne se rhabille, colle deux bises à son hôte et s'échappe heureuse d'avoir menti par omission, blesser l'autre n'étant pas son hobby favori.

Elle aura l'occasion de débriefer sur le sujet avec un friend with benefit, lui racontant son expérience malheureuse de la conduite italienne,  s'en est suivi un débat sur les raisons d'une mauvaise conduite, et visiblement un mauvais conducteur a souvent une mauvaise co-pilote (oui on sait c'est très contrariant comme constat).

Pas de panique car grâce à une autre Bella ayant pris contact avec elle via les réseaux sociaux et le jeu des relations communes la Baronne a finalement eu confirmation qu'elle n'était pas une si mauvaise co-pilote, puisque la Bella garde elle aussi les mêmes souvenirs de Picollo Pipo.

Le problème ne vient donc pas de la co-pilote mais bien de la voiture, CQFD!






6.6.12

Les annonces déroutantes (5)....



Quand on reçoit un charme, il faut TOUJOURS ausculter avec attention l'étiquette du produit.
Petite étude de cas avec ce spécimen:

Commençons par le choix au combien révélateur du pseudo: 
Ici "Magicfingerz"...on dirait un nom d'acteur porno sans déconner...Encore un qui cherche le grand Amour, sans aucun doute...
Passons à la composition...
 "21 ans", aoutch, plus jeune que Chaton le petit frère de la Baronne, cet indice aurait tendance à confirmer notre première supposition...

Continuons, profession:  
"chercheur de vérité"... moment de perplexité en Baronnie, elle est prête à parier que dans le descriptif, le mot Carpe Diem ou Feeling va apparaitre.

Vérifions avec sa shopping list: 
"une femme ambitieuse (mais pas utopiste)" comprendre cherche MILF désirant accrocher un petit jeune à son tableau de chasse, pour une période courte ( sans croire pour autant à la signature d'un CDI )

"un minimum sur d'elle, un peu dévergondée, belle :)" le flair baronnesque semble avoir encore fait mouche, le petit lionceau veut se faire plaisir , continuons....

"Bref, j'en sais rien, je fais au feeling, fais moi rêver! :D" Plus aucun doute! Le mot feeling est lâché, le mot rêve aussi combiné avec le verbe savoir associé à une négation, nous pouvons l'affirmer haut et fort:
Magicfingerz cherche un plan cul!

Zut il y a un Post-scriptum...
 "ps: j'ai passé l'âge des one shot..."

La Baronne se serait-elle plantée?
NANNNNNNN, dans cette phrase il y a un piège...et elle ne tombera pas dedans...
Magicfingerz tu as passé l'âge? vraiment? à 21 ans..... Pauvre petit produit...


1.6.12

This song (1)

Parce qu'on a tous une chanson qui nous rappelle quelqu'un ou quelque chose...
 aujourd'hui on s'attaque à la chanson d' Adèle: Someone like you

C'est exactement le genre de chanson qu'une fille écoute quand elle est plaquée par un mec.
Elle l'écoute en même temps qu'elle tente de se suicider par overdose de Nutella ou de Ben&Jerry's, en essuyant ses petits yeux de panda (le maquillage qui coule c'est souvent très moche) et en appelant toutes ses copines pour parler du dernier Bat*** euh chéri qu'elle vient de perdre.
Ce petit rituel de passage est pratiqué par toutes les poulettes de la planète toute tranche d'âge confondue

Ouai, la Baronne compatit c'est pas fastoche.

Elle compatit et en plus elle a décidé de vous remonter le moral, il faut dire qu'Adèle en version originale c'est la pendaison assurée.. Mais elle a une solution!

Donc oui on est triste, oui on prend le texte d'Adèle mais surtout on ne retient que cette phrase:
Nevermind, I’ll find someone like you.
et on savoure le petit bijou d'en dessous 
c'est fou ce qu'elle peut filer la pêche cette cover! 

Et en parlant de cover on file directement sur mycovermusic (la Baronne fait plaisir jusqu'au bout ce soir!)

Once upon a time...un blog bien fun!


On clique et on savoure !

Les annonces déroutantes (4)

La Baronne tente souvent d'expliquer à son meilleur ami Peter Pan que le supermarché qu'elle fréquente n'est pas un lieu de débauche et de luxure.

Elle tient donc particulièrement à remercier Mister Baissemonboxer foutant en l'air ses tentatives de justification.

Pourquoi? 
Le choix du pseudo assez parlant, "Baissemonboxe (r)", qui semble s'adresser visiblement aux filles ayant ouvert plus de braguettes que de bouquins

La petite précision juste à coté : "cunnilingus", qui laisse malgré tout planer un léger doute... sur les connaissances anatomiques du jeune homme, ou alors le pseudo est mal choisi un " Baissetonstring" aurait été plus adapté...enfin la Baronne dit ça et en même temps elle ne dit rien.

Passons à la description du-dit produit : " Je cherche LE cunnilingus parfait" , un peu comme Arthur cherchant le Graal visiblement , en revanche on ne saisit pas bien ce qu'il cherche exactement.
A le recevoir? Dans ce cas il a réellement un problème avec l'anatomie humaine et masculine en particulier. A le donner? Peut être une précision dans sa shopping list.

Ah oui, visiblement il sait où s'exerce l'acte puisque Monsieur Baissemonboxer précise que Mademoiselle Baissetonstring doit avoir une "épilation ticket de métro, voire intégrale"

Oh My God, qu'est ce qu'on fait on lui demande si le SIF* doit être également fait?

* Pour les non-initiés de l'épilation le SIF est le Sillon Inter Fessier.


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